Trace ancienne du temps
qui
court sinueusement
quelle
mémoire en tient
les
vertiges vestige passé
ou
outrance du présent
immanquablement
fixe
le
présent serait fixe ça
dérange
l'équilibre de la
mémoire
la vérité de l'oeil
qui
commence ce non-lieu
en
une interminable fin
douleur
du temps verbal
qui
prend la vue pour une
suspicion
de la lumière
sur
le temps passé dans
son
croisement avec la
fin
fin en représentation
trace
tournée en dérision
par
l'ensevelissement de
ce
socle verbal impossible
à
entendre tellement ce
croisement
cet entre-deux
du
corps cavité somme
le
temps au plus court de
l'entendement
en réduit
que
prend la forme du corps
réfléchi
réfléchissement
temporel
de l'homme qui
s'évertue
à fuguer écrire
le
temps qu'au féminin
l'intérieur
pousse à jouir
la
mort laisse la place au
risque
d'annulation du dire
pour
lui substituer un corps
corps
d'écriture qui va
commencer
à feindre la
mort
montée de cette chair
vers
l'acuité virtuelle de
la
vue tétanisée par l'un
mémoire
de l'immortalité
du
risque d'expansion du
corps
pensant poussé par
tous
les sens à jeter ce jouir
dans
les affres immondes de
l'infini
animé des pulsions
inconscientes
du pouvoir
d'expulsion
de tout corps
voué
à naître à disparaître
un
corps-ourlet ou hurlé?
Thierry
Texedre, le 11 mars 2012.
2 commentaires:
We seem to relive the same moments generation after generation. A different style of dress but the same dance.
Everything ends in death. The question is. is that the finite end of our spirit's existence or the beginning of infinity?
You have a deep and ancient soul.
~SophieD
Merci infiniment chère SophieD !!
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