Catatonie
du temps
roué
de coups par
cet
orgasme envoûté
de
corps destitué va
vers
ces oripeaux qui
sont
entassés froissés
et
déchirés avant de
passer
ces derniers
instants
dans les affres
de
ces flammes trop
rouges
pour sortir la
respiration
risquée de
la
danse incandescente
et
compulsive là est
le
risque inespéré de
se
passer d'une mémoire
trop
fragile pour tenir
dans
la durée de cet
enfer
notoire né de la vie
de
cette petite respiration
tarabiscotée
en fin de vie
courageuse
compression
du
temps qui s'évade
encore
et encore d'une
extension
moins grave
que
d'une suppression
oppression
illimitée
de
l'espace indifférent
à
l'homme trop enclin
à
distinguer sa vision de
face
pour sortir sa queue
tête
dépliée renversée
et
ramassée sur un corps
agacé
un corps ôté de
sa
scatologie mortifère
saccadé
ce corps est
enclin
à des soubresauts
irréfléchis
pourrissement
de
la densité du temps
soulevé
vers cette fin
entrain
de s'élever des
deux
pieds pour marcher
verticalement
hauteur
au
non pensant violé
de
ses organes blessés
par
le long défilement
de
la vie qui vaut pour
s'être
déplacé vestibule
ombilic
de ces limbes.
Thierry
Texedre, le 25 mai 2013