Béla Bartok (1881-1945), sonate pour 2
pianos et percution
Atermoiements
Hésitant
ce sacré sort
Parti
selon une partition
Dérivant
des silences
Sans
le sens du sacré
Espace
entonnant l’esprit
Dans
ce qu’il a de sons
Entendement
du sacré
Depuis
son espace
Sa
fragile extraction
Du
tracé marque dessin
Qui
rapporte un jeu
Intenté des sons
Pour
n’être plus
Audibles
qu’à l’intérieur
À
l’intérêt intense
Et
incommensurable
D'endeuiller
l’esprit
Parce
que l’esprit
N'a
de cesse d’exhorter
L'impossible
monstruosité
De
la mort macabre défilé
De
ces nourritures terrestres
Touchant
au retour du sacré
Suspicion
insidieuse
Du
corps face au retour
Immaculé
de l’esprit
L'esprit
de l’image à l’œil
Tenu
en respect par la vie
Le
sens impuissant
De
la vie virevoltante
L'absolue
mémoire
Que
d’aucun songes
N’ont
de cesse d’exorciser.
Thierry Texedre, le 26 août 2019.
Bela Bartok : 1° et 2°
concerto pour violon, par Daniel Seret (1948-) peintre belge