Siffle le silence
L’hypnose fouette
l’horreur l’oiseau ardent
se couvre d’un silence
dans l’ombre du dernier saut
se cache là derrière la foi
les larmes sans fin
tombent d’une épreuve
pour partir du ventre
averti de la douleur
d’une course éperdue songe
le regard de l’autre tremble
fou et vulnérable s’agitant
chante en sauts interrompus
pour la première fois
pleure dévoré
et l’oiseau tombe sans cri
du désir ses ailes mouillées
pourquoi des notes odorantes
au loin frappent un printemps.
Thierry Texedre, le novembre 2023
artiste peintre Caroline Dahyot