mercredi 11 avril 2007

le cri, 1893 Edward Munch 91 x 73 cm


à quia, deuxième mouvement 2

les chants aussi n'écoutent pas!
s'il n'y a pas la lecture...
ils voient sur quelle rive?
les deux s'accrochent,
à quelle rive mimée, docile,
filmée plusieurs fois!
les doigts s'y soulèvent,
autant de fois qu'ils touchent!
diversement répété, innombrables,
rampant tel un lambin
le long de la verve verdure,
rasée, pour se plaindre...
que des reliques au sol,
enterrement des êtres allongés...
les pieds posés, passant
là aussi! allons, tenir encore...
qui donc a posé les pieds le premier?
barbotant le long de la rive
rose rosée un matin blanc trouble!
relève toi, qui est apprivoisé, improvisé?
c'est un viol, en terre, on le presse,
ou bien une envolée?
la laideur rend monstrueux à l'intérieur,
on e finit avec elle, elle est indéterminée!
naissance en un tour de main, à leur tour,
dans le sens, dans une érection
qu'une danse réalise revisite!
entend comme ça résonne,
parce qu'on tente de dire, d'un dire
humainement menti,
du très profond écart que l'art
divinise - proclame peut-être -
par ce à quoi on répond si!
d'un si dominé...
en fin de tentation, d'effraction,
du rejet jeté, expulsé...
c'est ainsi que va à qui?
à quoi bon,
ton rire vient rendre grâce
à ce sourire insolent!
lentement il lui tombe dessus,
lui rentre dedans pour plaire...
c'est on ne peut plus défait,
petit à petit elle succombe
à son dessous, à son milieu,
mime le fait de bouger...