vendredi 10 juillet 2015

Sortie du cloaque vissé au corps de la fin












Sortie du cloaque vissé au corps de la fin

Sur la fin, ce récitatif semble austère et inapproprié - restes sur le côté, miettes interminables du texte soulevé par la chair de l'irruption cutanée - on croirait l'invincibilité de la parole remisée au centre de l'apparition du récit éclaté. Vulgarité de l'extériorité de la parole en langage traversé par l'objet de sa compréhension, de sa traduction aussi, comme incidence de ce corps double et un ; corps insoumis à cette langue puisque mis en peinture dans des signes, juxtaposition du choc des sons et des formes en écho, par l'allongement de la lecture, depuis l'interrogation que l'interdit d'un désir inoccupé soulève. Réflexes du corps pris dans les mouvements de ses membres, parties d'un presque entier hurlement de la chair, pour empêcher la douleur immonde d'entrer en relation avec l'absence de vie, suite instable du temps en déplacement, retard possible de la mort pour mettre la douleur au centre du corps ; réaction depuis l'intellection, vers l'insoumission de la chair à la douleur insurmontable...


Thierry Texedre, le 10 juillet 2015.