Divagant
la perle azurée
du
temps s'éprend du vent
taquin
et convoité de la cité
encore
éteinte depuis ce sang
versé
en flots un matin blanchi
cendres des humeurs lentes
guerre
qui frôle l’œil meurtri
du
respect attenté et là chantent
les
trésors aux pupilles dilatées
par
l'incendie de ces corps déchus
dans
l'ombre du dieu espéré
depuis
la fin trop crevée s'il plût
aux
temps modernes des vidéos
idéaux
vides de la chair réelle
en
ces lieux dans la tombe
en
prière et en songes libérés
partout
sort la joie terre longue
variations
du cœur en dentelle
l'étreinte
en douleur enlacée.
Thierry
Texedre, le 29 octobre 2015.