… Foutaise
que le grand retournement de l'accès à un dévoilement social,
risque démesuré d'une diversion de la mort vers la parole ;
itinéraire dématérialisée de l'audition contre une écoute
véridique de la musique. Accélération dans la vitesse du
changement des choses, virtualité des sens depuis ce lieu
inapproprié du social sémantique. Signifiance qui montre
l'inconscient comme départ d'un hiatus, drame du manque, qu'une
signature soulève depuis ce nom, tentation d'une mémoire de la
monstruosité que représente l'image. L'intonation qui montre
l'existence interminable de ces reproductions du corps pensant, pour
vite vivre ce nouveau lieu, lieu d'un corps à-venir, qui pense son
état de croyance comme tel, depuis un sujet pensé double, depuis un
corps mis en juxtaposition avec cette chair inventée pour jouer à
qui meurt-jouit. On aurait ôté la vie à ce corps depuis sa
jouissance manquée, risquant d'en finir avec cette parole musiquée
en sons vrais, de ceux qui traversent la chair entrain de
disparaître, osmose avec l'os. Ce regard incessant qui touche à une
fin docile, fin d'un corps en sommeil, hors d'atteinte de sa rupture
avec un présent de l'accident de parcours. Coupure telle des mots
usurpés, arrêtés par un point ; le sommeil se remet de cette
irréalité du vivre, ensemble dans un jeu qui met les règles entre-
parenthèses. Commémoration du social interdit, lieu d'un lien
depuis ces corps de liberté qui souffrent, de ne plus être qu'en
délitant ce corps pensant en une jouissante dévastation de sa
chair, coupe trop vite identifiée pour être, de cette vérité qui
tient le temps sous son présent, présent contaminé par le
développement de la parole... Si la peinture retourne le lieu du
social contemporain, c'est pour, en coin, tenter de mettre à terre
cette dépense qui ouvre à la mort la parole d'un lien social passé
par les armes de la chair...
Thierry
Texedre, le 10 décembre 2015.