jeudi 10 décembre 2015

Notes sur ce qui saute depuis un coin social de la dépense.


Foutaise que le grand retournement de l'accès à un dévoilement social, risque démesuré d'une diversion de la mort vers la parole ; itinéraire dématérialisée de l'audition contre une écoute véridique de la musique. Accélération dans la vitesse du changement des choses, virtualité des sens depuis ce lieu inapproprié du social sémantique. Signifiance qui montre l'inconscient comme départ d'un hiatus, drame du manque, qu'une signature soulève depuis ce nom, tentation d'une mémoire de la monstruosité que représente l'image. L'intonation qui montre l'existence interminable de ces reproductions du corps pensant, pour vite vivre ce nouveau lieu, lieu d'un corps à-venir, qui pense son état de croyance comme tel, depuis un sujet pensé double, depuis un corps mis en juxtaposition avec cette chair inventée pour jouer à qui meurt-jouit. On aurait ôté la vie à ce corps depuis sa jouissance manquée, risquant d'en finir avec cette parole musiquée en sons vrais, de ceux qui traversent la chair entrain de disparaître, osmose avec l'os. Ce regard incessant qui touche à une fin docile, fin d'un corps en sommeil, hors d'atteinte de sa rupture avec un présent de l'accident de parcours. Coupure telle des mots usurpés, arrêtés par un point ; le sommeil se remet de cette irréalité du vivre, ensemble dans un jeu qui met les règles entre- parenthèses. Commémoration du social interdit, lieu d'un lien depuis ces corps de liberté qui souffrent, de ne plus être qu'en délitant ce corps pensant en une jouissante dévastation de sa chair, coupe trop vite identifiée pour être, de cette vérité qui tient le temps sous son présent, présent contaminé par le développement de la parole... Si la peinture retourne le lieu du social contemporain, c'est pour, en coin, tenter de mettre à terre cette dépense qui ouvre à la mort la parole d'un lien social passé par les armes de la chair...



Thierry Texedre, le 10 décembre 2015.