samedi 13 avril 2013

La peau déshabillée




Par quelle liberté
a-t-on le droit
d’arrêter la vie
jusqu’au sommet
du désir envoûté
par tant de peine
de quelle innocence
la vie semble arrêter
l’étreinte poussée à
l’extrême dilapidé
par de sombres
machinations du
coin de l’œil encore
endormi en vain
écartelé par un
front savamment
répudié par ce soleil
satanique satire
devant une flamme
la vie du droit à
vivre intensément
jusqu’au bout de
la nuit de la nuit
ourlée dans les bras
de l’infini soulèvement
de cette liberté en
tirant sur la peau
pour mettre à plat
cette conscience
indésirable du viol
d’une peau désertée
désir inassouvi de
ces sens entrain
de chercher l’accord
avec la surface
en peau déshabillée
par tant de sourires
liberté désirée tu as
de ces déambulations
pour t’évader et
t’évanouir jusqu’au
fond caché de nos
êtres dénaturés
être là pour éviter
le temps tant que
le corps s’ouvre à
d’autres hémisphères.




Thierry Texedre, le 13 avril 2013.