samedi 5 mai 2012

Un temps attenté




Pourtour dans ce champs
onomatopée du chant
qui outrepasse le temps
du trou étiré d'un rien
invité à sortir du sort
de la rencontre de la fin
des temps jeter le sort
de soi juste pour ouïr
juste en surface surdité
des contours chuchotés
un rien du déplacé passé
pour ressasser et rater
le jour du début du levé
lente perte d'un temps
devant soi dans un être
don de soi solstice d'été
ténu soit nourrit de cette
langueur affligeante qui
passe sous la paupière
davantage avant de cligner
des yeux face au rejeton
posté là juste pour faire
peur au corps découverte
de la vie vitale virevoltant
regard d'une voix voilée
sourdine du temps tempéré.




Thierry Texedre, le 5 mai 2012.