jeudi 9 octobre 2014

Le souffle coagulé




Direction qui se rend
au risque de malmener
la vision ruissellement
devant l'apothéose vue
binoculaire du corps
bipède debout et en
marche vers sa destinée
de l'avant au futur et de
l'après au présent reposé
comme site gériatrique
de la mémoire entrain
de couper les discours
en maux introspectifs
ici bas bat en plein et
à plat ce cœur dés sa
naissance en tocs de la
matière circonvolution
du mal construit de la
manière qui s'impose
au tremblement contrat
inconscient tétraplégique
et sans objet de la pensée
hirsute dressée au milieu
du corps galvanisé de
l'homme intelligent s'il
en est depuis l'origine
orgiaque de la barbarie
des sens face à face
incessant avec le souffle
inhospitalier de l'âme
qui côtoie l'arpenteur
des monts et flux du
monde jaillissement
du créé pour fustiger la
mort qui gravite autour
des mots juste pour nous
en permettre la sortie vers
quelle résurrection frange
indélébile qui sort du
néant entouré de ses amants
au jouir qui en sème trop
d'en dire l'entrée de la vie
en découpes et morcelée
en fragments de l'illusion
rejetée par la parole qui
veille au son qui court dans
nos veines pour arrêter le
cours des choses damnation
jamais depuis des temps
sans début ni fin passés
le souffle entre enfin en
scène à découvert pour
jouer la pièce c'est l'art
de la rythmique du sans
se diluant depuis l'intérieur
pour sortir en tableaux
turlututu de l'extase assise
en public averti qu'une
mort vaut une image
autrement dit ça gène en
passion autant qu'un sens
s'en va dés joués du tour
pulsion qui est contaminée
d'entendre des mots dits.




Thierry Texedre, le 9 octobre 2014.