Direction
qui se rend
au
risque de malmener
la
vision ruissellement
devant
l'apothéose vue
binoculaire
du corps
bipède
debout et en
marche
vers sa destinée
de
l'avant au futur et de
l'après
au présent reposé
comme
site gériatrique
de
la mémoire entrain
de
couper les discours
en
maux introspectifs
ici
bas bat en plein et
à
plat ce cœur dés sa
naissance
en tocs de la
matière
circonvolution
du
mal construit de la
manière
qui s'impose
au
tremblement contrat
inconscient
tétraplégique
et
sans objet de la pensée
hirsute
dressée au milieu
du
corps galvanisé de
l'homme
intelligent s'il
en
est depuis l'origine
orgiaque
de la barbarie
des
sens face à face
incessant
avec le souffle
inhospitalier
de l'âme
qui
côtoie l'arpenteur
des
monts et flux du
monde
jaillissement
du
créé pour fustiger la
mort
qui gravite autour
des
mots juste pour nous
en
permettre la sortie vers
quelle
résurrection frange
indélébile
qui sort du
néant
entouré de ses amants
au
jouir qui en sème trop
d'en
dire l'entrée de la vie
en
découpes et morcelée
en
fragments de l'illusion
rejetée
par la parole qui
veille
au son qui court dans
nos
veines pour arrêter le
cours
des choses damnation
jamais
depuis des temps
sans
début ni fin passés
le
souffle entre enfin en
scène
à découvert pour
jouer
la pièce c'est l'art
de
la rythmique du sans
se
diluant depuis l'intérieur
pour
sortir en tableaux
turlututu
de l'extase assise
en
public averti qu'une
mort
vaut une image
autrement
dit ça gène en
passion
autant qu'un sens
s'en
va dés joués du tour
pulsion
qui est contaminée
d'entendre
des mots dits.
Thierry
Texedre, le 9 octobre 2014.