dimanche 25 septembre 2011

Jazz







Le blues vous prend
là où vous ne l'attendez
pas à pas il passe c'est
une passerelle pour
l'éternité on s'y attache
serait-ce cet espoir
qu'on croit enfin clôt
caressante consistance
du jazz en soi un soir
poursuivant notre éther
nu dans l'ombre de notre
âme sombre secoué par
tout un tour un demi
s'il vous plaît jusqu'à
l'extinction des feux
petit matin zigzaguant
dans la rue un verre à
la main il vous prend
le peu de respect qu'il
vous reste la chemise
en boule boulimie l'air
joué par le trompettiste
s'éteint par terre en
overdose moi aussi.


Thierry Texedre, le 25 septembre 2011.