vendredi 3 janvier 2014

Indécence crépusculaire 2








Fouillant la véracité du dessous des chose
femelle singeant l'homme debout de dos
pour l'émasculer en terre sainte le rire fin
de la claire voix qui en sort sinueuse et tue
après le pic engoncé pour ressortir luisant
tellurique apothéose du désir assoupi dieu
que l'amant traîne à trop s'y prêter riante
scène apoplectique d'un genre cétacé cru
croyant bien faire le nez en accordéon dans
le cul bien placé pour jeter un autre regard
depuis l'inquisition du temps indécent aveu
invitant à l'extase pour chasser ces démons
improvisés l'expulsion du jouir en jeu jeté
par un hasard démené de tous ses membres
à bout de souffle ce hic tait la frayeur devant
l'exquis pénis insufflé au rythme de l'oubli.




Thierry Texedre, le 3 janvier 2014.
   

Indécence crépusculaire 1









Belle convoitise que cette intime femelle
rencontrée dans l'essoufflement des artères
oublié ce sacré corps dénaturé du mâle
martyrisé par trop de musique en violons
damnés partout où l'écoute enrage l’œil
asservi et traumatisé d'amour pour l'ambre
austère d'un tableau accouché de toutes ses
couleurs pures du côté vif de la nature morte
attentif au jet meurtrier qui descend depuis
l'origine de ces atermoiements sans fin
commençant par les plus purs attouchements
qui soient en rémission de tous les péchés
du monde depuis ce qu'une peau caressée
a de divine éruption couchée sur le ventre
de la terre providentielle couche ignominieuse
que des sens indécents vont tenter d'exalter.





Thierry Texedre, le 3 janvier 2014.