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Corps de la béance
Fragile
certitude
finissant
par soutenir
ce
sens insoutenable
montre
l'aveuglement
comble
de l'exactitude
inventions
qui lâchent
l'enfermement
dans les
sons
dans les timbres
dans
les limbes esprit
outrepassant
celui de
la
vie chair du schisme
coupe
incessante de la
foi
pour la perdre dans
d'interminables
entrées
pour
jeter le discrédit sur
la
séparation des corps
osmose
impossible depuis
la
langue volutes du corps
qui
s'épanche sur la pleine
peinture
vraie polémique
qui
ressort de ces bribes
inassouvies
de la chair
depuis
le corps de femme
coupé
de l'objet dévissé
de
l'utérus pour frapper
le
corps de l'homme dieu
du
risque d'émasculer
ce
désir incendiaire qui
remonte
le temps pour le
confondre
dans le fond
interminable
de la vie
création
du risque du peu
d’existence
de l'esprit face
au
tremblement du texte
écrit
depuis l'excitation
volcanique
de l'acte atome
du
vite baisé de ces lèvres
en
paroles étreintes du
cri
sorti de la respiration
séquence
bitumeuse de la
parole
encore présente quand
cette
sortie de la mémoire
s'excite
sur l'image à répétition
que
l’œil a montré dans sa
grande
mansuétude ivre de
ressortir
du cadre pour rendre
à
l'âme ce corps penché sur
la
naissance indice du nombre
insoupçonné
des vies flottant
au
grand commencement des mots
prosternés au centre là où s'allient les
deux corps de l'amour frotté par l'infini.
Thierry
Texedre, le 19 octobre 2015.