Sur quelle ostentation le corps se traîne se traite
s’exhale et se rend au risque d’attenter peut-être
d’attendre qu’une autre découpe du temps s’opère
se risque à résoudre l'attentat dont souffre la chair
d’une découpe il y va l’autre songe de l’insondable
radieux et introspectif un songe qui souffle l’irréel
celui d’une nuit de l’improbable tentative de vivre
avant de peser cette langue celle d’un cadre sorti
du ventre de l’esprit entrain de naître en mots liés
là est le nœud inventé pour ne pas subir le doute
ça va butiner sur la couleur improvisée en plaies
pour asséner en rimes l’ourlet de l’inviolable peau
quel paysage voit l’affabulation du temps surpris
quel poème ensorcèle de coucher la lettre en lutte
pour chanter jouer d’une rêverie légère et exaltée
l’ombre polémique s’invite en passage désordonné
puisant dans les veines sombres du bras désarticulé
poussant au grattage à la chute au coup à l’incertain
pour rogner perturber la douleur du doute consacré
l’anticiper juste l’instant d’apparaître comme l’irréel
celui des ailes du temps dévorant la chair polème
qui sidère sème la surimpression en pluie d’images.
Thierry Texedre, le 28 août 2024.
Isabelle Floch (1960-)
artiste plasticienne et écrivaine française
vit et travaille à Paris