L'autre raison d'espérer
de
l'autiste raisonnement
qui
indiffère l'étirement
du
dire sur lequel la ligne
mélodique
drame du hic
la
circonvolution du son
en
atmosphérique corps
coordonné
convoité du cou
tissé
sur la feuille de dessin
choie
systématique le coin
enfoncé
en bouche béate
en
corps béquille couché
sur
le côté virage cassé
de
la locomotion du corps
décapité
coup du sort
s'arrête
sur l'image de l'art
sous
d'immenses espaces
esquissés
en temps réel
sur
la peau gravée grave
affaire
du martellement
des
doigts sur le clavier
rouage
digressif du temps
saccadé
sous la peau ténue
distance
insupportable
qui
s'opère quand l'esprit
vient
se substituer au reste
quelle
peau reste renverse
l'affolante
gesticulation du
rendu
sombre de la voix
pour
calquer le corps posé
là
en souffrance pour le
mettre
en vrac claque à plat
faute
majeure qui résonne
aux
sons répétés du piano
sourdement
tapé en bruit
le
bruit couvert de la bouche
couverte
par les ondes
choc
électrochoc chasse
au
dire virevoltant au vent
pour
s'éloigner en une pauvre
poignée
de mots inaudibles
coup
sur la tête pilonnage
matraquage
de ces errances
érudites
pour implorer la
gorge
tranchée du sang qui
monte
qui serre le temps
qui
inspire l'évanouissement
qui
tente ce redressement
posture
avant de vider dedans
avant
la fin inespéré de jouir.
Thierry
Texedre, le 17 mai 2012.