Sur
quelle instabilité le corps prescrit est-il en devenir ? Dans
sa mise à mort du réel, montrant par là ce que le temps a
d'exclusion du sujet dans ce qu'il est, l'être pensant sa démesure
d'un corps d'écriture voué à la terreur d'exister. Mais pas
seulement. Ce corps insoutenable aurait aussi comme une effusion des
sens en replis, prêt à bondir sur la peau, dans ses replis,
jusqu'au creux insidieux de l'intériorité sexuelle. Dans un
dévoilement d'une extension qui s'imbriquerait dans l'évidentialité
du même. Copie de cette duplicité des corps encore exclus du temps
- pour n'avoir pas encore eu la charge d'une extension infinie par la
défaite de tous les temps - de passer par leur extension dans
l'infini comme risque, et depuis l'éternité, d'extraire la chair de
ce corps visité. Corps de la survivance, corps déplié dans
l'ouvert/fermé de cette grande solitude qui monte depuis le fond
cadenassé de la chair, corps carnassier de l'improbable exclusion
depuis l'abstraction montrée comme l'imposture du vrai, parole
insufflée dans la langue des sens. D'un vrai omniprésent dans un
va-et-vient qui montre le corps mort (corps d'un autre passé par la
vie), et le corps de l'altérité (corps d'un être déjà dépassé
pour avoir tenté l'irrésolution de sa chair). La prostration de la
chair entrerait en conflit avec cette langue asexuée, pour la
valider comme risque d'imitation de la chair, risque depuis la
parole, intrusive, exclusive, diurne, et irréductible à la
représentation que le temps psalmodie sans cesse. Une certaine
musique montre l'exposition qu'un corps d'écriture essuie, tempête
de ces veines en circulation, jusqu'au coup fatidique, celui dont on
entend les battements plus violents, rupture du cœur, milieu de
l'être las, pour en finir avec l'existence de la croyance, exutoire
de la foi, extrême probité de l'exactitude de la pensée quand à
sa mise en demeure depuis l'outre, l'autre, l'exclu, l'intouché,
l'occulté, l'inconsistant, l'inconscient. Ce qui coule du temps
montre la mise en suspens depuis l'origine, l’expansion,
l’excitation du relèvement du devenir sur l'instabilité de la
vérité du dire à montrer ce corps prescrit. Voir, ce serait
l'insuffisante expulsion montrée dans la conscience, pour essayer le
vrai, le montrer en retour, sous la forme excessive du corps/objet,
corps vite effacé de ce qui le signe : le nom. Sa prescription
montrerait seulement ce nom depuis une désagrégation de sa
signifiance, pour finir par effacer ce qui revient au texte comme fin
du fracassant tourment de la vie. Un texte seul peut encore mettre en
mots cette instabilité du corps pour prescrire le corps en retour.
Texte qui sort de ces corps passés les instabilités futures, de la
future prescription d'un corps en devenir.
Thierry
Texedre, le 26 décembre 2015.