Une textualité qui recherche en permanence son écriture et sa peinture, sans toutefois entrer "en représentation", le lieu ? Une musicalité, pas dans "le son" d'une lecture qui reste aléatoire, mais dans ce qu'un sujet peut de penser: où en est son image, la scription ?
Peinture/Musique
mercredi 6 août 2014
Moribonde reconstruction
Moribonde reconstruction
...Cliquetis de la sainte
Face ordinaire dans l'homme hominidé en représentation depuis
l'austère allusion à la terre, tel est l'étrange défilé qui file
vite tout autour de la terre en deux dimensions. Commémoration de la
divine dimension sous les nuages inappropriés, vitesse aussi de la
parole sous l'étreinte morbide d'un coïte anodin. L'horloge
rouille, l'heure altérée se traîne depuis l'horloge atomique de
haute trempe. Elle reste en suspens, comme suspectée par ceux des
hommes qui naîtront sous les aiguilles acérées de la dévote
teigne convulsive du baiser de l'anesthésique regard policé du jeu
de l'aimant. Atomisé le sol se cache sous mille couches de ces
rebuts, de ces corps souillés par la terre depuis leur enterrement.
Fumée qui monte pour montrer à quel point sa noirceur ira étouffer
- ceux des vivants encore là pour voir - les orifices vulnérables
pour époumoner la toux jusqu'à ce qu'elle recrache la vie en rouge
vif. On traite de mortifère l'homme affable d'extorquer la raison au
pire moment de la nuit, à ces morts brûlés par la passion, encore
tiède, depuis l'autre bout de la terre, tous tétanisés à l'idée
de mourir proprement. Ou encore lancer ces frusques déglinguées du
haut d'un gratte-ciel, ou encore depuis le vol d'un avion à très
haute altitude, le risque de découvrir en bas, le sol décapé, et
les membres dévissés de ce malfrat. Pourquoi la mort ne peut
choisir l'endroit du désir insoumis pour l'applaudir en dernière
instance, quel bonheur de finir dans un spectacle grandiose, depuis
l'événement en expansion de la chute insoumise au leurre et au
mensonge de la parole impitoyablement loi depuis la naissance du
texte recouvert par la représentation hystérique du corps de
l'éternité. Choc depuis la lisibilité qui suinte, de ses pores
ouverts, et par quelle chaleur exorbitante, pour exhumer les restes
inconnus de ces méconnaissables artefacts recouverts d'un blanc
linceul...
Thierry Texedre, le 6 août
2014.
Inscription à :
Articles (Atom)