Les
coups couchés de la lumière
Regard
dressé sur l'exactitude du corps
détenu
par l'exagération de la vie voilée
en
corps caché et embaumé et tissé au
milieu
de ce désert aride arythmie saut
dans
l'indécence du miasme entrain de
se
rendre dans l'infinité de la chair coup
du
sort dans l'indépendance de la vie là
où
rien ne pousse autre corps vissé de la
tentation
d'aimer du coup frapper sur
la
tête pour faire monter le sang jusqu'à
l'essoufflement
trop étouffé apoplexie
fagoté
comme un entonnoir le corps se
rend
au bord de sa dérive oratoire là où
monte
la voix vérité ovation à la langue
pour
laisser s'échapper le fou frissonnant
et
enrôlé dans un drôle de cinéma image
augurale
qui trempe sa vénérable queue
dans
le vinaigre de la possession dressée
tel
un cierge qui éclaire le transept de la
nef
transversale d'une église après la
messe
pour prier les morts des proches
en
dansant dans ces lieux insolites creux
de
l'utérus exacerbé et dédié l'indompté
sans
reproche ni oubli nid douillet et
plein
par ces hédonistes expulsant les
maux
du corps marmottant la musique
à
peine éclairée du séminal liquide jet
répété
jet jeté là pour vider la frange
le
ressac d'où naît l'amour divin pour
cette
chair éclairante et couchée sur
le
lit endolori de la passion de la face
un
rite qui revisite l'origine du Tout
pour
en retirer la jouissance du fond
onirique
fantasmatique éternité vautrée
montée
du devenir sans fin qui l'étreint.
Thierry
Texedre, le 26 septembre 2015.