Modéré
la
mort
du son
mirage
doute
double
gène
de
la vie voile
étiré
de la vie
trompe
l'oeil
misérable
fin
forcé
dans la
vélocité
toit du
temps
pétrifié
farce
de l'ourlet
du
temps rendu
possible
faille
force
et facétie
qui
fout le camp
dans
l'étroite masse
montrée
du doigt si
le
corps danse encore
parti
pour longtemps
en
tremblements lents
voir
ce qui se passe par
ces
terres lointaines du
lieu
dissout dans la mer
matière
par laquelle j'entre
en
guerre avec mon être corps
pesant
corps lourd de conséquences
soudain
souriant à la venue d'une voix
virevoltant
çà et là pour m'envoyer dans
les
airs respirer la présence de ce risque
allusion
à d'autres innocuités pour m'extraire
maintenant
de l'aberration d'une sonorité
trajectoire
de ma mémoire jeu à rebours
vers
sa naissance osée osmose du vivant
le
jour d'après cette imposture du dire
acte
quand on se pose en restant vivant
du
vivant de ce corps qui lentement
va
apprendre à reconnaître à voir
pour
forcer ce manque de fini
qui
en dit plus long sur ce
qu'il
pense que sur ce qui
le
met en marche à quatre
pattes
le temps d'extirper
du
dedans ce qui le fait
taire
du dehors jusqu'à
quand
pour quoi pour
finir
par rencontrer ces
belles
béatitudes du
corps
connaissable
du
temps dissout
dans
les abîmes
de
l'artère dense
la
chair onguent
qui
prend le pas
sur
la rétine folle
l'oeil
flou pour
rencontrer
en
filigrane
cousu
ce
pincement
couvert
par la
passion
voilée
du
plaisir né
néant
de la
peau
pensée.
Thierry
Texedre, le 1 novembre 2012.