lundi 13 mars 2017

De l'attraction des corps

Ernest Pignon Ernest - Prisons, exposition















De l'attraction des corps

L'attraction des corps, certitude puis éviction d'un recentrement du vrai et du réel. Sur quelle tempérance l'espace qui montre l'alternative de penser, va-t-elle occasionner l'incertitude de rencontrer ce qui tente le jeu musical ? Dans une rencontre peut-être avec la peinture qui se coupe du lieu de l'espace de son sujet et de l'histoire transposée en culture, pour montrer un autre temps, un temps que la musique n'aura plus le temps de faire entendre, du moins dans l'espace même socialisé, du même temps d'exposition que la peinture entrain de se montrer à l'intelligence qui s'entend reconnaître un objet à représenter. Faut-il interférer, couper court à ce lieu de la réfraction de deux temps comme vérité (la vérité ou vériance serait cette constitution/structure qui montre l'impossible similitude qui parcourt l'acte d'association - la vérité ne rencontre jamais l'être), sur ce socle invitant à une mise à mort, mise en perspective de la cessation du véridique (qu'elles soient de l'ordre d'une mise en vie-duplication de celle humaine, pour montrer la mécanique, la marche, le déroulement de toute vérité par sa configuration/mise en répétition dans une démonstration et le maintien dans la vie de l'humain réparé) tentées pour n'être qu'à l'aune d'une autre ère, toute sa possession rituelle du calcul exponentiel de la vie dérivée, à cause de cette information qui n'a de pouvoir qu'à risquer la mise à mort de l'objet du désir, l'architecturale monstruosité d'une représentation d'objet ( ou obvie ), et cela depuis quelle dépense ?

*

Le risque lent
de provoquer les sens
en apesanteur
montrer l'effet
qui traque la peau
caressante fournaise
qui monte monstre
insensible jaillissant
des battements
du cœur invité
au risque douloureux
d'engendrer l'acte
vulgaire et tellurique
du désir du discret
déferlement
qui sort la peau
de sa gangue
par le souffle
invité au diapason
quelle grâce
la chair se risquant
rougeoyante
l'apothéose
en tremblements
occultes et l'esprit
lui par sa mémoire
la lumière du dedans
de ce damné corps
tenté par un plaisir
puissant et de travers
compromet
l’œil resté en suspens

*


Thierry Texedre, le 13 mars 2017.