Néon
Œil
illégal
Œil
illégitime
Sédition
des corps
Attractifs
selon l’affabulation
L'exhortation
les voix sans suicide
De
l’altérité commencent
Le
temps s’évanouit
Tout
autour de la vision
Vision
qui devient
Par
les coups du sort
Le
sortilège de vivre
Occulte
partout l’écran néant
L'écran
défaussé
Par
l’œil saltimbanque
Draine
les neurones
D'un
repli risqué
Vers
un passé usé
Maintenant
devant le cloaque
Cloué
au sol le ventre ouvert
Pend
par l’accouchement
Perpétuel
jusqu’à cette saturation
Sautée
en sauts dégoupillés
Pour
démembrer jusqu’à la beauté
Ces
corps désaffectés
Les
corps les commis au centre
Jubilant
des pages dépassées
Du
livre qui se délite aussi la langue
Lentement
rendue caduque recouvre
Les
ondes immatérielles du rêve
Calamité
en feu de la forêt défenestrée
Pour
succomber d’un cri irrespirable
À
table on mange de l’image
Les
pas passent la main
Mille
fois dans le froid
Ultime
de l’exploitation
l'attention
meurtrie
L'inexorable
contamination
D'un
temps dépassé
Dans
quelle tempête se noient
Des
matières contaminées
L'embrasement
vocal
L'irrationnel amour
luminescent
Du
cerveau électronique
Se
tient debout
Éclairé
de tous ses nœuds
Aux
néons de l’évasion.
Thierry Texedre,
le 30 août 2019.