Charge
étiré du corps éteint
sous
la houlette éreintée de
cette
extase de la fornication
de
la progéniture larvée large
exploration
du coin lu ouvert
et
dessiné par la peinture ou
le
rêve éveillé évasion de cette
température
qui monte en se
montrant
telle qu'elle veut bien
Chancre
de ces oripeaux feints
et
ridés du corps soudain haï
arrêté
pour avoir voulu exhiber
ses
dessous ténébreux et coulés
dans
une sorte d'évasion de la
peau
habituée à se replier sous
cette
sorte de descente vertige
vaste
opération de nettoyage du
dedans
coincé par l'abstraction
Chaque
corps étant le comble
du
précédent et l'artérite du
prochain
on se demande par
quel
hasard ces corps se sont
croisé
au fait de leur vice et
vers
ces cris entrecoupés jets
peints
sur les seins trop têtus
pour
faire l'amour en amateur
en
chants de ces coups évidés
Chasse
couchée des corps laids
du
devant nus du derrière obtus
et
du regard en retard sur l'art
dissout
de l'esprit avant féru et
après
forcené du désespoir du
lit
retrouvé les deux astragales
détournés
de la course vulvaire
s'évadent
du doute dramatique
qui
sonne au réveil de la moelle
Chose
rusée par les récits passés
la
grande chiasse où va se passer
le
représentamen voué à mettre la
chair
posture d'exclusion dessous
se
vautre dans l'artifice verbal vers
l'objet
déterminant d'un en-corps
morcelé
dans l'inachèvement sans
fin
du parcours pathétique de la
conscience
d'existence de ce corps.
Thierry
Texedre, le 26 novembre 2912.