Trachée
coupée
ouverture
c'est le temps qui
s'évertue
s'allonge
s'initie dans l'artefact
inhospitalier de la
terreur
tentation de rivaliser
avec le temps
contre quoi
l'homme s'ouvre
indifféremment
au renflement
supposé de l'autre
voie celle du féminin
femme omniprésente
du temps
que son autre
inversement érigé
gène délité
de l'esprit eunuque
de l'esprit rire
du risque d'allusion
à cette reproduction
se souvient
au milieu de l'esprit
qui demeure
ce mourant dire
parce que le dire
n'a d'autre source
que ce croire sourd
impulsif et torse
vrille temporelle
fiente en couche
en une rythmique
folle sans discontinue
seuls les bruissements
de paroles chuchotées
semblent tarauder
le corps soulevé
de deux ergonomies
irascibles
la femme touche
ce segment totem
avalé en paroles folles
foutre disjoncté de son
l'autre qui entre en
sombre machination
dans un délire
livide et
liquoreux de l'expulsion
du dire outrage
de la nuit
immonde et
imminente qui
inonde un corps
intérieur qui jouit et fuit
en dépression de la
voix
dépressurisation
sonde nourricière
pour aller chercher
un corps de peau
dans ce vide
vide plein
d'une peau qui s'évanouit
en un vol sur l'air
léger
d'un attentat démasqué
en touches rapides
martelées pour
enflammer l'existence
du corps
qui est tel que l'oiseau
sifflant la fin tragique
de l'empressement
de l’œil
à reproduire
la guerre sans fin
de la dévoration
celle que la chair
charrie.
ouverture
c'est le temps qui
s'évertue
s'allonge
s'initie dans l'artefact
inhospitalier de la
terreur
tentation de rivaliser
avec le temps
contre quoi
l'homme s'ouvre
indifféremment
au renflement
supposé de l'autre
voie celle du féminin
femme omniprésente
du temps
que son autre
inversement érigé
gène délité
de l'esprit eunuque
de l'esprit rire
du risque d'allusion
à cette reproduction
se souvient
au milieu de l'esprit
qui demeure
ce mourant dire
parce que le dire
n'a d'autre source
que ce croire sourd
impulsif et torse
vrille temporelle
fiente en couche
en une rythmique
folle sans discontinue
seuls les bruissements
de paroles chuchotées
semblent tarauder
le corps soulevé
de deux ergonomies
irascibles
la femme touche
ce segment totem
avalé en paroles folles
foutre disjoncté de son
l'autre qui entre en
sombre machination
dans un délire
livide et
liquoreux de l'expulsion
du dire outrage
de la nuit
immonde et
imminente qui
inonde un corps
intérieur qui jouit et fuit
en dépression de la
voix
dépressurisation
sonde nourricière
pour aller chercher
un corps de peau
dans ce vide
vide plein
d'une peau qui s'évanouit
en un vol sur l'air
léger
d'un attentat démasqué
en touches rapides
martelées pour
enflammer l'existence
du corps
qui est tel que l'oiseau
sifflant la fin tragique
de l'empressement
de l’œil
à reproduire
la guerre sans fin
de la dévoration
celle que la chair
charrie.
Thierry
Texedre, le 17 mars 2012.
1 commentaire:
This was very interesting in flow, in depth, in meaning.
The voice which is constrained to the point of bursting. The mind of man whose consciousness relies on free pursuit. The flesh which needs, which consumes everything in it's path, one way or another.
Your perception is ever fascinating and deep.
~SophieD
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