jeudi 19 juillet 2007

le dire, la chair, et après Dieu, AUTRE/SUJET - 9 / 14

















"...Un jour il y eut une touche de couleur inattendue, couleur
chair, sur ce corps à peine esquissé face et profil comme une
fiche de police, et l'impossibilité d'aller plus loin. Un voile
se levait-il sur une réalité essentielle: prendre chair?..."
Anne Courbaud, hiver 2006.




Autre/Sujet - 9



Voilà que le dire prend
corps dans la volumétrie
dans une stabilité du site
subjectal encore pour en r'avoir
de la substitution par l'image
mais cet acte ne peut résoudre
l'altérité du sujet dans l'autre
alors c'est dans ce site cet
espace du dire que vient naître
toute corporéité toute chair ouverte
à l'humain socialisé à la loi
que tout être pensant subjective
l'idéologie dominante lève
au nom de l'unique un autre
pour tromper dans le sens
le sens qui vient border le sujet
en une commune saturation
de ce qu'elle nomme représentation
omniprésence permanente pour
dire le sens
pour faire le nom
du père par le fils à rebours
la représentation absorbe les corps
au dépend de la vue de l'oeil
centré permettant une dérive
dans l'unique traitement de
l'image non l'imaginaire
producteur d'asens
producteur de sujet
du pensant du corps pris
dans la chair autre
rivage du vivant esprit
du désir d'opposition
de sa digression comme
ouverture du volume
subjectal du relèvement
l'ouvert/fermé au
format et non à l'image
au volume et non au sens
à l'autre /sujet et non
à l'être au pensant et non
au corps à la chair et non
au social au désir et non
à la jouissance à la matière
et non au déroulement formel
à la matière du sujet pensant
l'être étant l'appauvrissement du corps
le corps substitue au pensant la chair
pour rendre à l'autre son sujet.