Sous l'étendue en pure perte
de la mer en ondes vagues
l'océan dispute sa profonde
insolence avec les cieux
soulevés comme de vastes
épanchements imperturbables
sans cesse les marées
prolongent ces creux nés
des temps révulsés rare
renouveau du grand lieu
liquide en plongée en chant
des sirènes pour l'esprit
perdu d'un corps naissant
né du fond des océans
autre isolement de ces êtres
libres en longues prouesses
pendu au cou du pêcheur
le son absent de nos ouïes
va passer du temps avant
l'interminable obsession
du souffle coupé sous la
pleine offrande aux cieux une
certaine voix vocifère face
contre terre lentement il
va s'éveiller et quitter ce lit
liquide en sommeil dans
l'interminable éternité de
l'astre tombé de ce doux ciel
en méandres dispendieux.
Thierry Texedre, le 16 mai 2010.
Une textualité qui recherche en permanence son écriture et sa peinture, sans toutefois entrer "en représentation", le lieu ? Une musicalité, pas dans "le son" d'une lecture qui reste aléatoire, mais dans ce qu'un sujet peut de penser: où en est son image, la scription ?