Une textualité qui recherche en permanence son écriture et sa peinture, sans toutefois entrer "en représentation", le lieu ? Une musicalité, pas dans "le son" d'une lecture qui reste aléatoire, mais dans ce qu'un sujet peut de penser: où en est son image, la scription ?
Soudaine
allocution le jour J, vu de loin, pour crédibiliser ce risque de
soulèvement de la chair dans cette erratique convulsion de la
réalité née. Opération imprimée dans les plis du risque
meurtrier de déchirer la surface en soudaine plainte. Voix qui tombe
du ciel tonitruant, juste récidive de cette extension qui vient du
fond de la gorge, en cris, puis en onomatopées révulsives, puis
enfin en début de phrases, coupes dans l'alignement verbal; vers ce
voile translucide qui marque comme dans un commencement, l'amorce
d'un exercice qui touche au sens; début de ces signes qui ondoient
entre doute et réponse devant l'intelligible réflexe de tout
questionnement en pensées. Ne faut-il pas forcer la diction dans ce
qu'elle donne à résoudre du corps de la dépense? Dans une
invulnérable dépossession de la chair via sa déambulation dans le
couloir de ce fou athée, atterré dans d'immenses occlusions de la
vue fractionnée et attachée à l'image; pour aimer l'objet! Là
serait le lieu de la représentation, viol insupportable du corps
dans ce qu'il a de plus intime (l'âme?): la chair. Devant quelle
capitulation la chair omet-elle ce dire malencontreux qui vient la
souder comme sens intérieur qui nous lie à ce grand autre
immonde, qui va de l'os à la
chair et de la chair à la parole; comme l'incontournable glissement
à rebours de la parole vers l'être?
Choc
et tocs d'une cavité qui s'esbroufe en appel au plus offrant, raison déraisonnable; là, le temps s'évade de ces marasmes qui inoculent
à l'ostensible vie la peur de continuer l'inévitable danse de ce
sens qui vous rencontre, celui du dépaysement vital du corps
macabre. Tragédie de ces recourbements incessants vers une fin qui
pousse le jouir dans des retranchements inavouables (là reste encore ce mystère inexpliqué aujourd'hui: comment le jouir peut-il, via la chair, se soustraire à tant d'images érotiques?). Enfin, le jour
dit, c'est bien une translation qui a lieu; de sa concomitante ivresse, pour salir l'espace de l'esprit demeuré réel au regard de ce qui le met en situation de jouir.
Renvoyer cet insupportable esprit aux temps reculés de l'invention d'une mémoire. Morbide mémoire qui tremble plus vite que sa somme
rétrécissant à mesure qu'on avance dans ce pouvoir dire immaculé,
violé, raturé, rayé de toutes parts par un peintre qui cherche le
nom, sur quelle toile tendue à l'aune de l'éclaboussure de la
parole en face de la toile; renvoyée au dire insidieux de la loi qui clôt
l'immersion de l’œil en tremblements et clignements, pour
contredire un dire naissant au centre du corps arque bouté sur la
chair diaphane. Partout se mire la chair, vertigineuse, forniquant
par opposition à la jouissance de quelque représentation de chose;
chose, la chose, la force béante du corps dissout dans la couleur
mise en chair pour lentement fouiller dans les doutes horripilants du
temps béatement griffonné par la main qui tremble, de dessiner
l'être.