Débordement
... L'orée réelle de rentrer en tapant
dessus restitue la tyrannie en touchant au massacre voilà le risque
de défaire la défaite finement ciselée du risque de parler d'une
langue qui interdit au corps de penser comme si la sentinelle
l'espèce de pense-bête bêta entrain de sortir le mal du corps
allait tout sauver en parlant depuis l'interdiction de ne pas
comprendre ce dernier saut soudain transparaissant aux rivages de la
plaie ouverte au bas du corps tout saute sur quoi rien ne parle sans
cet entre-jambe nauséabond qui se frotte au regard figé de la
bouche entrouverte rictus au coin de la lèvre encore rose avant la
pénétration du verbe en extension vite vidé de cette surenchère
du plaisir courtisant la peau gonflée on tente une dernière
occasion celle de l'occlusion encore rattrapée par la conclusion de
l'acte action démultipliée qui semble se rétracter à mesure que
le sexe se retire de la giration du dedans enflé enfoncé engoncé
étranglé par un cri sourd de la plaie béante autour du tronc qui
se retire tache incompréhensible devenue trop sombre pour montrer un
quelconque plaisir dégrafé en déshabillé et nu en deux états de
la chair et de la peau démaquillée vite cette récréation semble
revenue au point de départ du point de non-retour encore pour en
ravoir partie de jeu en l'air en l'état en étirements en vrac en
entente entendement avec ce franc-parler qui monte après
l'interjection jambe de la déposition contre le mal matraqué on
voit bien que ces jambes sont l'exclusion de la chair pour rencontrer
le dedans du corps et le remonter par les veines avant que le plaisir
ne sorte par la bouche exsangue de toute mensuration à cause de
l'intervention de la débandade oculaire...
Thierry Texedre, le 16 novembre 2016.