Court
circuit le vent souffle
devant
ces électriques jets
jetés
en pâture aux cris si
incantatoires
voilà l'art de
s'envoler
vers les cieux oh
esprit
envoûtant que reste
t-il
de ta chasse charriée par
les
ans jusqu'au rivage léger
de
ces nuages insolents du
monstre
terre absorbant du
clou
de ce théâtre atomique
la
parole acéphale de l'art
à
l'article de la mort maso
Giflé
par la mort mauvaise
l'art
s'étire se retire s'évade
du
regard incessant martyre
forcé
par la douleur du sort
indigne
de la vibration nasale
qui
raccorde ce cerveau au
bas
en saignements putain
de
parole poussant jusqu'au
cri
inviolé un restant de sens
sans
s'en faire pourvu que
la
loi n'invite plus ce corps
couvert
des coups du fouet
farfadet
dans une farandole
Thierry
Texedre, le 29 janvier 2014.