Entre deux
Au plus haut de l'éternité
sous un soleil noir
la vie s'empare du sacre
la vie regarde derrière et depuis
l'aube des temps rit en souveraine
partout où l'amour ne peut s'éterniser
en chemin au plus vite
la vie sourde s'enfuit
pour ne pas toucher les astres
vertige du départ naissance
du regard sur l'autre aimée
en caresses le toucher frôlant
le désir inassouvi de la peau
que ces seins soudain se soulèvent
pointant l'aurore si rose vers l'amant
aux mains qui descendent
vers le grand déferlement
pour toucher l'antre du plaisir
le jeu de la jouissance emporté
jusqu'au ciel déshabillé
d'un trop grand déchirement
en vagues déferlantes
du doute de ce vague à l'âme
l'enfant bien disposé voit tout
dieu que c'est beau
l'envie qui sort de ces entrailles
pour occulter les impénétrables
divagations de la tête
au milieu en plein coma
faut-il déshabiller l'esprit
en lamentations lumineuses.
Thierry Texedre, le 13 juin 2024.