Fêlure
Pôle
inséparable
du
grand renversement
du
temps en mort
soudain
déferlement
du
corps endeuillé
dans
l'apothéose
du
reniement de la vie
éternelle
pour vivre
la
plainte pleine d'affres
et
de passions au jour
du
tremblement
putréfaction
de ce
carnassier
qui mord
le
cou de l'animalité
pour
dresser sa langue
vénéneuse
jusqu'au
sommet
de l'insignifiance
du
temps voilà encore
l'apoplexie
qui ronge cette
parole
infernale celle
qui
vous dévore les os
l'infestation et le hasard
né
de rien venu de l'art
d'entendre
les accords
rythme
inoculé depuis
l'origine
de la mort qui
commence
avant de naître
risque
de dire la libre
forclusion
qu'un fou a
devant
l'entrée du sexe
qui
se fourvoie partout
où
l'homme est la tragédie
et
la femme qui chuchote
partout
encore où son
sexe
montre la gloire
colère
contre l'autre
aimé
le fou de la sérénade
sort
sa gesticulation en danse
improvisée
quel impromptu
quel
monstre qui raconte
le
destin du sujet
jeté
en pâture aux
sens
depuis l'origine
cruelle
de la croyance
création
du jour libre
d'une
herbe qui se balance
au
vent léger sur la peau
l'ombre
d'un corps nu depuis
la
dévotion transporte
la
caressante indécence
qui
contamine tout son
être
respiration coupée.
Thierry
Texedre, le 27 septembre 2014.