lundi 16 avril 2007

les grande Baigneuses 1894 - 1905 Paul Cézanne 127 x 196 cm















"J'ai un grand atelier* à la campagne. J'y


suis mieux qu'en ville. J'ai réalisé quelques


progrès. Pourquoi si tard et péniblement?"


Lettre à Ambroise Vollard, Aix, le 9 janvier 1903.


* L'atelier des Lauves.

à quia, troisième mouvement 1

comme si ça ne suffisait pas
de traduire ce que sa silhouette a
de compassion à l'égard de sa
longue agonie dans sa dérision
sa dérive sa découverte le long
d'elle-même de sa lenteur
irréelle de sa violation par peur
des règles par peur de ses
débordements où règne le passé
en tyran attaché à jamais
à son ultime injustice après
cela seulement elle rit de lire
entre les lignes de détrousser un dire
qui entre par tous les bouts et les pores
de son être affecté au bord
des larmes devant tant d'efforts
accomplir avec tous les drames à tort
qui l'ont emporté loin de la vie
elle est maintenant en partie
défaite elle est absente elle disparaît
de l'avis de tous la mémoire reste
le seul espoir de ne jamais
disparaître totalement de fait
c'est avéré c'est arrivé c'est tout
sans rompre avec cette suite sous
des airs insolets elle tremble
en apparence seulement et ensemble
avec lui ils ne font qu'usurper
ce qu'un corps a appelé
sujet osé figuré
tant et tande fois
soustrait au monde à l'empire
levant à l'est au rire
vulgarité de l'ouest
impérialisme des protestations,
du son qui monte à nouveau!
qui sonne l'amorce u statut,
sur l'ordre annoncé, l'ordre intime...
du jeu comme signe clos!
attendu que des corps règnent
en vainqueur sur le monde
infini des signifiés invoqués!!
les êtres en apparence vont longer
l'espace qu'il leur a désigné...
cela comme chute de chacun;
un peu ce qu'elle a d'irréel.