vendredi 13 septembre 2013

Copulation de l'indécence




Compulsion de ces attirances astronomiques pour l'intérieur du corps féminin, trajectoire de ces errements insidieux, dans un regard atomique qui divise la langue en trames virevoltantes; trajets qui forment une révolution dans l'espace de l'esprit asymétrique du féminin et du masculin, lien de l'un à l'autre fortement improbable quand le désir se prononce hors du sens. L'éclairement tuméfié de l'onde de choc d'un délire plié dans un autre état passionnel, ira dresser sa durabilité pour inciter les deux corps à œuvrer dans l'indistinction de leur état physique. Psychopathologie du désir qui s'empare de la légèreté de l'être (l'être semble traversé par l'indélébile expulsion de l'étirement de la chair vers le plaisir inassouvi du corps, pour rencontrer son exclusion dans la pensée vulnérable de la peau caressée), pour installer une transformation, dévoilement dans une myriade d'atomes qui forment les ondes colorées, délivrées par les couleurs de la jouissance. On souffre de ne pas entendre le son des sens, sauf à écrire la musique de leurs images, en attendant que l'être traduise l'insurmontable résistance à la mort de son corps imaginé. Peut-on encore parler d'art quand l'apothéose survient avant même l'extraction du lieu de la mort, lieu impossible de l'être impensé. La grande souffrance du corps traversera peut-être sa foi en d'inopinés errements de la chair, pour raconter un jour prochain le lieu de l'interdit, l'infertilité d'un corps qui rend grâce à l'être circonstancié, gîte de l'ivresse pour la mémoire encore à dresser devant l'infondé de l’hypothèse qu'une vie se reproduit à trop perdre la mémoire. Vers cette copulation les corps évadés vont s'extraire en une puissante indécence de leur différence, en fuyant la mémoire partout où le corps se couche alambiqué dans les frasques d'une chair trompée par l'être d'un corps pensant.







Thierry Texedre, le 13 septembre 2013.