jeudi 25 janvier 2018

Bouscule - Métro passé


Bouscule

Suinte ces pleurs
apocalyptiques
du corps insoumis
vertige septique
du dénie incompris
suinte ces pleurs
du grand tremblement
vers l'étoile à l'heure
trou dans le sang
consumé la fleur
ouverte du temps
suinte ces pleurs
pousse de toi à moi
la raison prend
le large ver à soie
pourquoi tu rends
corps et âme moi
qui bouscule le vent
suinte ces pleurs.




Métro passé

Sur les orbites incestueux
les rivages obscurs
de la déesse l'illustre
amour de l'émerveille
de l'envolée en disgrâce
de ces thèmes ancestraux
qui prennent le métro
jusqu'à la source du bonheur
juste au milieu de l'apothéose
de la voix le chant en symbiose
des doux baisés un temps
présent avant le sommeil
trou béant du départ
pour l'éternité
pour passer par le chat
de l'aiguille décousue
tremper dans le bol
le pain de ce jour
qui de nos larmes déclame
un mot à en avaler les pensées
obscurcies par le présent causé.


Thierry Texedre, le 25 janvier 2018.






CRIS - point d'interrogation, dripping, 115 x 80 cm