lundi 4 avril 2011

Le temps rêve

Souvenirs du haut de cette
monstrueuse saison douce
altération de cette sortie du
temps tempête du corps dit
dicté comme ce qui le met
en volume espèce de rêve
qui martèle peau détendue
qui tombe dans les abîmes
divins de la mort vénale en
vie voltige dans l'air du jour
des petites peaux naissantes
qui se plient aux éternelles
incidences de l'apothéose du
gène gangrené gare au risque
d'avaler vite ce rien naissant
qui se fout de tout pourvu
de ses atouts ceux de l'attrait
pour l'éternité l'envoûtement
orchestral pour l'esprit détour
vers l'étirement de l'éther air
qui se couvre du désir encore
peu probable d'attenter à la
vie par dessus la jambe on
s'en remet à cette vile raison
pour se grandir quand bien
même le ciel dirigé vers les
étoiles vous inocule l'envie
d'en jouer raison du rêve faux
le rêve n'est pas la joie flamme
demeurée entre la parole folle
détenue et vocifère le mal être
lentement le récit va courir
tout le long du corps dépité
en sang érection en jets fatals.





Thierry Texedre, le 2 avril 2011.