vendredi 17 août 2007

relaxation ou de haut en bas








les yeux
"En 1959, le docteur Bela Julesz a inventé le premier
"stéréogramme", composé de 2 images sans signification
apparente. Cetapparent fouilli de points devient une
image en relief apparaissant lorsqu'on le regarde en
vision parallèle ou criosée."



Relaxation ou de haut en bas.

Le bloc tête est encore trop rivé
seule une concentration sur
l'extérieur peut-être une voix
p
eut résoudre cette diversion recluse
seule une concentration sur
l'extérieur peut-être une voix
peut résoudre cette diversion recluse
de la tête dans la conscience qu'un
et elle font de ne pas être divisés
l'inconscient n'en a pas pour longtemps
à rendre au corps sa libre inclinaison

de la tête dans la conscience qu'un
et elle font de ne pas être divisés
l'inconscient n'en a pas pour longtemps
à rendre au corps sa libre inclinaison
à se soumettre à la parole la voix
régime registre revisitation de l'esprit
qui se soumet au dire à l'image
qui fait remonter du fond l'autre l'abîme
l'inquiétante étrangeté pour la neutraliser
avec l'asphyxie du conscient sa césure
sa
rupture pour laisser place au bloc corps
descente dans l'intérieur écouter le flux
rendre au dedans ce qu'un dehors évide
évite dévie détourne inverse diffuse défait
diffusion donc image d'une entité qui passe
réflexologie du bloc corps devant la tête
supposée agir sous l'emprise des sens cachés
érotisation intérieure d'un pur paysage
tant qu'il descend dedans et frôle aussi
la
surface du corps prenant des postures
des positions comme il faut quand un signe
en demande de vide intérieur le fait être
ce corps pour qu'être il agisse sur le haut
mental redirection des actes manqués à la
surface sous forme de transmutation des
membres et des viscères pour une inclinaison
à flotter au dessus du corps chair et d'être un
le bloc tête est déjà en arrière loin de lui
d
u corps qui va au rythme de l'eau
marée envahissant tout l'être en état
de supporter l'absence du bloc tête supposé
maintenant disparu et dévoilé opaque et oublié
état d'apesanteur flux du désir qui monte
pour impulser l'énergie que ce corps sent parle
la mémoire reste la seule positivité accessible
mais sans son ombre le langage autour d'elle
la mémoire se livre sans aucune retenue
pas de rejets pas de craintes pas d'humeurs
partout danse l'air léger qui frôle l'ensemble
du corps longeant les moindres volumes
étirés libres et rassurés dans la mise en éveil
le corps vidé du malaise de la douleur de
l'infection de l'idée de mort pour aller jusqu'au
seul enseignement celui de l'éternité ici ouverte
le retrouver dans une purification lové après
la lévitation sans son bloc poids terre
action irréelle quand debout l'être s'en va.


Thierry Texedre, août 2007.