Soudaine
allocution le jour J, vu de loin, pour crédibiliser ce risque de
soulèvement de la chair dans cette erratique convulsion de la
réalité née. Opération imprimée dans les plis du risque
meurtrier de déchirer la surface en soudaine plainte. Voix qui tombe
du ciel tonitruant, juste récidive de cette extension qui vient du
fond de la gorge, en cris, puis en onomatopées révulsives, puis
enfin en début de phrases, coupes dans l'alignement verbal; vers ce
voile translucide qui marque comme dans un commencement, l'amorce
d'un exercice qui touche au sens; début de ces signes qui ondoient
entre doute et réponse devant l'intelligible réflexe de tout
questionnement en pensées. Ne faut-il pas forcer la diction dans ce
qu'elle donne à résoudre du corps de la dépense? Dans une
invulnérable dépossession de la chair via sa déambulation dans le
couloir de ce fou athée, atterré dans d'immenses occlusions de la
vue fractionnée et attachée à l'image; pour aimer l'objet! Là
serait le lieu de la représentation, viol insupportable du corps
dans ce qu'il a de plus intime (l'âme?): la chair. Devant quelle
capitulation la chair omet-elle ce dire malencontreux qui vient la
souder comme sens intérieur qui nous lie à ce grand autre
immonde, qui va de l'os à la
chair et de la chair à la parole; comme l'incontournable glissement
à rebours de la parole vers l'être?
Thierry
Texedre, le 12 juillet 2013.