samedi 25 juin 2011

Suite

Soubresaut du firmament provoqué par l'escapade la possession du temps secoué pour exister là-haut point de lassitude l'infini s'empare de notre travers de notre note martelée comme d'exubérantes écritures d'une musique qui masque la perte d'une mémoire apostropher la mémoire pour juxtaposer le temps à l'éternité de l'espace infini du vide ergonomique le temps s'en prend à l'apothéose d'un terme celui de cette mort exténuante du renflement respiratoire qui tourne court dans un sens celui des aiguilles du temps tragique un jeu se dessine dans une passation de pouvoir c'est de cette résurrection des corps que s'exclame l'air d'une sinuosité de la vie.



Thierry Texedre, le 25 juin 2011.