mercredi 30 septembre 2015

Depuis quelle peinture ?








Depuis quelle peinture ?

Quelle usurpation que ce grand renversement de la peinture dans l'étreinte discursive ourlet de l'écriture qui en retour va s'éprendre du corps pour faire disparaître la terreur de la parole sa grande incertitude quand à la vérité de son lien avec le social voilà bien là le risque pour la peinture d'extraire ce discours du corps pour l'élargir à la représentation à l'exercice conceptuel pour faire de ce gisant (de ce qui serait tiré du vrai dans le discours signifiant de l'exclusion du sujet) un retour vers sa renaissance sa contradiction sa ténébreuse conviction à faire de la pratique une remise en question du théorique lié à la parole exorbitée par l’œil comme assomption de l'exercice de l'écriture pour en finir avec la peinture matière qui illumine la chair depuis l'extraction du corps astreint au discours malgré lui. La peinture entrerait alors dans ce grand espace dont l'esprit libéré du discours comme volume verrait ce que l’œil n'aura pas eu le temps de voir avant l'intelligibilité de ce que peindre reproduit de l'esprit. La peinture reproduirait l'esprit avant que celui-ci ne se soustrait à l’œil pourvu que la peinture n'ait pas du temps l'usage de l'esprit sauf à penser le corps depuis la couleur découpée dans la matière du sujet parlant la lumière que la chair n'aura de cesse d'érotiser. Question du temps que ce sujet élude avec pour seul matériau l'usage que l'hétérogène matière puisera dans l'interminable balancement que la parole du corps utérin depuis ce cri poussera vers cette sortie du sexe verge pas si vierge alors pour feindre de penser à l'expulsion pour s'en sortir en pensant l'objet celui de la déconstruction. Peindre serait cette imposture que la déconstruction du rapport sexuel promet de passer au crible pour fermer le temps présent à l'infini. Partie de l'infini qui manque le temps qu'un sujet n'aura de cesse de peindre mettant son objet sexuel en cache dans la matière la couleur pour n'en jamais finir de représenter ce qui frappe cet infini la parole du temps présent dont on sait que la seule lecture ne suffira pas à résoudre le vrai de l'infini de la matière que le peintre peut encore retrouver en la retournant quand sa terreur d'exclure l’œil de la rencontre avec le tableau ne lui suffit plus. Choc de l'inséparable avec l'objet devenu désuet pour la parole. Le temps futur ne se voit pas du point de vue du réel sauf à remettre au peintre ce que la lecture commence à comprendre du futur. Long travail de séparation et de reprise de la matière qui pense sa feinte depuis la parole pour mettre le peintre devant sa contemplation lui est encore planté depuis l'immersion du sujet que l'extraction de la pensée de la chair jouit pour jouer cet air dont on pourra prétendre entendre quelle musique monte en composition création de l'entendement des mots pour retrouver l'Infini sans un mot détaché de ces temps du délice d'écouter.



Thierry Texedre, le 30 septembre 2015.






samedi 26 septembre 2015

Les coups couchés de la lumière






Les coups couchés de la lumière


Regard dressé sur l'exactitude du corps
détenu par l'exagération de la vie voilée
en corps caché et embaumé et tissé au
milieu de ce désert aride arythmie saut
dans l'indécence du miasme entrain de
se rendre dans l'infinité de la chair coup
du sort dans l'indépendance de la vie là
où rien ne pousse autre corps vissé de la
tentation d'aimer du coup frapper sur
la tête pour faire monter le sang jusqu'à
l'essoufflement trop étouffé apoplexie
fagoté comme un entonnoir le corps se
rend au bord de sa dérive oratoire là où
monte la voix vérité ovation à la langue
pour laisser s'échapper le fou frissonnant
et enrôlé dans un drôle de cinéma image
augurale qui trempe sa vénérable queue
dans le vinaigre de la possession dressée
tel un cierge qui éclaire le transept de la
nef transversale d'une église après la
messe pour prier les morts des proches
en dansant dans ces lieux insolites creux
de l'utérus exacerbé et dédié l'indompté
sans reproche ni oubli nid douillet et
plein par ces hédonistes expulsant les
maux du corps marmottant la musique
à peine éclairée du séminal liquide jet
répété jet jeté là pour vider la frange
le ressac d'où naît l'amour divin pour
cette chair éclairante et couchée sur
le lit endolori de la passion de la face
un rite qui revisite l'origine du Tout
pour en retirer la jouissance du fond
onirique fantasmatique éternité vautrée
montée du devenir sans fin qui l'étreint.



Thierry Texedre, le 26 septembre 2015.









vendredi 25 septembre 2015

Ce sans être ce sang






Ce sans être ce sang

Furtive essence
du ciel marasme
insoutenable de
l'élan tumultueux
vers ces élans
rapportés à la terre
ténébreuse choc
de la tentation
devant ce cloaque
chaos divin de
l'au-delà sans fin
tentation de nos
épuisements à vivre
ce beau jour tant
désiré par l'astre
éteint dans le noir
sommeil de la foi
fornication de la
voûte céleste quand
bien même ici bas
ces monstruosités
s'émerveillent de
rien et de tout
commence la béate
servitude de ces êtres
saoulés par l'amour
hypocrite du temps
qui s'allonge pour
faire croire à l'être
s'il vit depuis son
début en musique
l’exquis paradis
qui vient s'allumer
dans le bleu de la
permission d'exister
est excisé de la
parole vouée à
faire penser ce sacré
excavé de la terre
d'entre les morts
entrée dans l'autre
exclusion celle qui
va mettre la chair
en état de tension
tentation d'être
depuis le sang
commun coulée
de boue faite chair
jusqu'à la fin de
la nuit auréole de
quelle introduction
à l'éternité du né
qui jubile des airs
de la prière qui
nourrit ce jeu de
la parole en kit
cuisante défaite
de ce sacré texte
de puiser dans la
finitude du corps
ancre arrachée au
fond choc désert
bruyant de l'esprit
sec devenu silence
ce sans être ce sang.



Thierry Texedre, le 25 septembre 2015.





jeudi 24 septembre 2015

Révolution








Révolution

Insupporté le forcené
ce corps dédié pleure
commencement de la
terreur d'extraire le
grand souffle frappé
par la grâce de la chair
qui sort ces manants
de la tombe pour entrer
dans l'immortelle vie
en chantant ces songes
inhabités par l'ombre
infernale de l'immonde
terre lourdeur née néant
interdit à l'âme impure
au cœur insoumis qui
montre ses passions au
grand retournement de
la folie inventée pour
faire taire la révolte
pire encore ces mots
brûlant au firmament
de la déesse prêtresse
de l'assouvissement
de l'appartenance au
sexe surnaturel et versé
jusque dans les entrailles
de la guerre en songe
frontispice de la mise
à mort si ces ossuaires
nous sortent des yeux
par les orbites noyés
dans l'expurgation
de la parole édictée
dire divin de l'apostrophé
fusion de la parole et
des mots de la douleur
atmosphérique du dedans
de ces entrailles vissées
au clou noué de la chair
voilà que se dessine
l'arc depuis la chasse
en ces lieux hospitaliers
de ces membres coupés
et bannis de la marche
et de l'embrasement
de l'Un en Autre jeté
là comme collage volé
au corps repoussant de
l’intransigeante armée
de ces ombres massées
au plus près là où
la finitude finit par
explorer la mort en vrai
pour mettre les mots
dans cette forme de
dressement qui fuit
les lamentations de la
voix par les douleurs
affranchies du corps
ouvert comme l'origine
du monde montre le
temps qui va s'enfuir
se draper dans les plis
du visage marmonnant
qu'un dieu court toujours
pour que croire tienne
le temps de la démesure
le temps que la vie
vous emmène dans
la tentation d'aimer
cuisante perspective
qui fend l'air respiré
quantifié mis en boite
moulins à vent du corps
nu longeant les rocs
pour plonger dans les
abîmes vertigineux
de ces cauchemars
ahurissants en pleurs
incessants de la nuit
hurlant de toute ses
ombres l'écho interdit
de la grande procréation
habitée visitée par l'être
entrer en résidence
dans le doute voix qui
lit les émoluments
de la jouissance jet
insatiable qui frotte
de si loin l'imperfection
l'infant né du gisant
jailli de nulle part
décharné d'avoir été
pour nier la mort la
mettre à mort la sauter
la faire taire alors
dans l'indifférence
généralisée du temps
le seul à être de l'homme.


Thierry Texedre, le 24 septembre 2015.










mardi 22 septembre 2015

Petite écriture soulagée devant ce roman impossible


(extrait)
Complément de la dictée voile surprise le futur de la comparaison avec l'actualité rencontre futile avec la terrible voix frottant sa plénitude sur le dos du pauvre esprit remuant catatonie étouffement planifié fonte de la chair quatre fois par jour juste avant la cécité volte face le corps prend forme avec quelle force quantifier ce jus qui sort par tous les orifices même erreur que quand la fin approche vote à l'unanimité pour faire taire ce qui veut bien parler du ressort ressenti par cet enfermement du dedans dans l'extériorité ressentie depuis le haut tête tournure qui vote avant de partir pour la grande finitude quoi de plus incitatif pour freiner l'abjecte exploration d'un corps découpé découvert avant de peindre les nerfs à vifs ces fichus fibres recouvertes par un glissement tempétueux sur la peau pelée à force de la caresser lieu de la grande jouissance en trame recouverte de ces bruits du cœur couturé par l'âme usurpée utile urée qui coule le long de la jambe calée sur le coin du lit avant de passer aux choses sérieuses sous quelle couverture ce corps s'étire suinte surpris par l'importance de ces frasques hors du temps en coups de reins et frottements entre les seins du sexe pour le faire descendre jusqu'à ce pubis fourni...



Thierry Texedre, le 22 septembre 2015.





jeudi 17 septembre 2015

L'oraison du temps






L'oraison du temps

J’attends le soleil hirsute
depuis ce sombre gisant
outre tombe dans la mort
qui s'évertue à jeter sur
l'austère déferlement de
la vie ce grand silence du
doute de l'origine de Dieu
couché sur les plaies de la
sempiternelle oraison par
l'imprécation du temps
tarabustant les voix du
grand pouvoir d'exister
j'attends l'impossible lieu
d'où naîtront les âmes ivres
de l'amertume d'enfanter
pour l'éternité les enfants
de l'esprit saint illuminant
ce précipité qui assit sur
l'ombre du dieu soleil vont
et viennent en dansant
l’œil ce damné solaire
va finir ce qu'un dieu mort
apostrophé ultime réflexion
dressée ombiliquée et jetée
comme goutte de sang
au pugilat du parlant corps
couvert de ces lamentations
inaudibles vie austère
du redressement de l'art
passage par l'aveuglement
de la parole d'avoir manqué
le lieu de Dieu lumière.


Thierry Texedre, le 17 septembre 2015.











mercredi 16 septembre 2015

Ces masques à rebours depuis l'eau de l'au-delà










Ces masques à rebours depuis l'eau de l'au-delà

Je crains ce corps qui se délite. Loin de ces sphères hystériques, où se trame l'exclusivité de la pression du sang sur la chair incarnée. Vol austère qui couve le son sorti du dedans, de ce corps introspectif. Rictus en coin, par-dessus l'impuissance à éviter de souffrir de la mort, depuis cet inconscient, dont on sait aujourd'hui combien il nous emplit de cette dure réalité d'exposer ce dont le corps porte d'anachronique exercice de ses membres palinodiques. Touchant au stress puissant du défilement du temps, le corps semble rendre inopérant le souffle, quand à son partage avec les mots enclenchés dans l'évacuation de l'air des poumons. Martellement des sons sur le risque d'un frôlement avec la peau. En répétition, les sons s'ordonnent jusqu'à parcourir ce désordre hypothétique qui s'ouvre à l'entendement, encore trop loin de l'écoute qui réagit à ce qu'un corps rencontre ; devenu dépendant des sons qui alimentent sa surdité aux méandres de l'étreinte verbale. Montrer ce qu'un corps peut d'élever ces dormitions qui jaillissent au début d'une reconnaissance de la mort par un flux incessant dont on craint l'exacte servitude face au mal de la chair qui trouve le temps du présent, rend compte de cette improvisation qui luit au milieu d'un bain de lumière, lecture plus vraie que celle que l'écriture permet ; exorbitée par l'irrésolution de la vue face à ce masque qui soulève l'imminence d'une mémoire moribonde et illisible, de l'atomisation du nom face au grand déferlement du sang qui joue sa vie en images fracturées. Bains inanimés et dissous dans l'immortelle plongée du corps désenclavé, déconnecté, sali par son impossible expiration sans perdre l'image de ce sujet qui pense ; partie improductive, impulsée par l'eau en bain du sang dépossédé de cet objet mémoire de l'entier, de l'un, livré au multiple, rencontre avec cette montée vers d'autres figures, membres, viscères, lieux sans noms pour une plongée dans l'au-delà qui couvre cette respiration loin des mots, dont on sait qu'ils n'auront de cesse d'alimenter le paysage infini de l'au-delà sans jamais pouvoir le mettre en paroles. Flottement du corps dans les sphères reliques, au-dessus du lieu pour le rappeler en filigrane, pour le faire exister. Un corps qu'une mort encore trop lointaine ne saurait pourtant faire taire. Jets du sang sur ce passé inoccupé, encore trop près pour être mis en lumière. L'imposture de la vie est ce comble d'être consciente, que mourir est impossible à rendre verbalement, sauf à taire sa programmatique. L'art aura le temps d'échafauder ce que la médecine prend dans les filets de sa découpe : la chair comme ouverture de la mort. Vil état du commencement de la mort dans l'immensité de la vie. La mort propose une alternative à l'image non-attributive d'une ouverture du champ d'un au-delà, sauf à montrer l'encre en immersion depuis l'écriture insoluble de l'imaginaire en train de naître. Les sons bombardent la peinture qui en retour danse dans la couleur aveuglante du jour opaque baigné par l'eau de l'au-delà des corps sortis, à découverts, et sans la chair. La lévitation commence pour taire le poids du corps né de l'inadéquation du nom avec cette mémoire de la fin du temps. Charnier lent de cette superposition qui arrache la terre à la vie en jeu, depuis le corps jaillissant de l'eau avant, et de l'air après, pressé par le sang de la béance orgastique céleste.



Thierry Texedre, le 16 septembre 2015.






                         Guy Michels peinture 2002"lit"750x602 
















samedi 12 septembre 2015

Pli







Pli

Glissement insurrection
fragilité du corps
coupe poursuivie par l’œil
atténué de la perception
fin du temps long
passage vers cet état
l’a-pesanteur moite
du défilement rétinien
à l'envers sonder secours
du dedans de l'être reclus
caverne interminable
qui fonde le grand
cauchemar du vent
tapit dans les épineuses
voix de l'amoncellement
couches exubérantes
qui inondent le rêve
cyprine asphalte
verge compactée
vomissements des mots
incompatibles avec le Tout
ce toit du monde qui échappe
chasse gardée de l'exproprié
des sons encrés dans
l'hypothèse de raisonner
ces sons par dessus la chair
changée en relique mort
certaine qui est recouverte
par cette connaissance
objet fastidieux de l'apparition
du vivant avant celle
de la matière couleurs du
dépassement de la lumière
par l’œil retourné tel
un gant rieur marionnette
installée pour faire rire
le fou traité d'escamoteur
par le commun du temps
présent mémoire menstruelle
qui rappelle le déluge
cloaque ventru du corps
qui pète ses affres intestine
voile sur l'esprit tirailleur
pour ne pas succomber
à l'interdit de retour
monstruosité de ces corps
qui défilent tellement
fantomatiques ruée
partout où règne la paix
pays disloqué garrotté
déracine son peuple
vers d'autres pays
hellénistes et libres
en filigrane se nomme
se transgresse s'exporte
échange autiste qui mitraille
la vie à coups de sexe
quand les lois ne suffisent
plus bombardements
infinis qui lacèrent
et défigurent le temps
et la langue aussi
ça saute recours à
quelle sonorité pour
poursuivre la mémoire
et pressentir ce vraisemblable
corps penché sur la parole
entrain de s'évader.



Thierry Texedre le 12 septembre 2015.








vendredi 4 septembre 2015

Le ver





Le ver

Versatile le ver vertige
se vautre entraîné dans
une danse tel quadrige
en terre couvert autant
qu'à sortir s'il s'inflige
de creuser longtemps
galerie trou du vestige
futur labyrinthe safran
lombric brille prodige
tendu du ressort cancan



Thierry Texedre, le 4 septembre 2015.







mardi 1 septembre 2015

Opalescence















Opalescence

Livré à lui-même, le corps sourd et souillé suinte la plaie. Cette peau ténue qui offre tout un fatras d'exhortations. Dominée par le temps de l'os, ce corps va se défaire lentement, pour disparaître dans une parole dont on sait quelle outrance pour ses enfants, quels risques ; parcours de l'appropriation du corps, par ces enchantements de l’œil sur la peau, et de ses sens en retour. L'histoire serait là comme pour élucider un commun dénominateur avec le frôlement, le frottement intempestif de la peau sur la mémoire du père. Parcours de l'inséparable, de l'insécable, et de l'exaltation pour ce grattage de la chair en dessous, jusqu'à rencontrer ce qui coupe la peur de l'être en une multitude d'exactitudes, introspection du dedans, frôlement avec ce qui sera plus tard le sujet de l'inconscient. Illusions dont on retient le grand déferlement de l'être sur un corps étrange, une improvisation qui montre le développement de la psyché ; collage de ces jeux expiatoires d'où naîtront les lieux du fou et ceux de la croyance, par la loi et la religion. Fracture incessante qui montre ce corps, pour le réactiver et le rendre factice et subalterne face à cette intellection qui monte du dedans, et sortir en recouvrant le corps, cette peau d'un linge comme ultime drame de l'ouvert/fermé de la chair au milieu de la pensée naissante. Montrer ce qui pense le corps méconnaissable, c'est travailler sur son objet à venir, et qui pour le moment n'a pas encore dessiné son lieu, sauf peut-être à parler cette langue dont on tient les règles pour qu'un objet impossible à identifier se mêle au risque de ne jamais apparaître. Vol extatique qui brandit ces plis insipides rencontrés dans les pires cauchemars, passage vers d'autres contrées, de celles dont on doute devant leurs extensions en bras tentaculaires qui collent aux moindres morceaux de peau visibles, pour sucer le sang qui remonte en taches prêtes à succomber à l'hémorragie. Le corps se soutient d'une mémoire qui fait taire les manques opulents d'une douleur de vivre, lente guerre déclarée au ventre intégral de la terre insoumise, pas encore mise à mort, l'expiration s'en remet au risque de comprendre la fin dans une nouvelle inspiration. Peindre l'enterrement de la chair en touchant à ce qui l'a pensé, unique redressement du sexe qui est coupé de la vie, lien avec la conscience dépouillée, montée du sang dans les corps caverneux. L'apothéose serait d'éjaculer entre les dents de l'indigente sirène qui tombe à pic, entonnant un air irrespirable, et de mauvaise augure, plaçant le corps de l'intrus sous ses jambes écartées, elle, au-dessus chantant tant et plus ces abominations, la bouche pleine de ce suc plasma de l'excitation surannée, passage vers la folie qui monte, marches infinies qui l'emporte vers la liberté, excommuniée. Champ brillant et vertigineux de l'intouchable exubérance du paradis.



Thierry Texedre, le 1 septembre 2015.