mardi 21 octobre 2008

nativité


la nativité mystyque, 1501 Sandro Botticelli














Des forceps, difficilement, laborieusement;
comme si ça ne suffisait pas, va sortir une
poussée capitale d'invitation au risque de
respirer l'air insoutenable du temps qui vient
à manquer. Dans la douleur du manque de
méditation de la respiration quand on passe
à côté de la mort, qu'elle se dresse comme
objet désiré dans ce sas inconsistant de la
raison de l'inconscient qui mène la danse.




tentative d'effraction


Retenu rien ne rode
autour du premier pas
si ce n'est de descendre
dans les sphères théâtrales
du sombre tintement
circulatoire du dit battement
ininterrompu du coeur
de ses circonvolutions
qui vous sont données
sous l'infirmité de la peau
du corps condescendant
ravageant en haut dans
une métalangue l'attente
de la tension tant attendue
du souffle fendant l'air
du mot cri carnage de
l'homme central qui fend
cet air de la femme qui
ouvre à la chair l'onde
de l'aube humanité du
nombre dire cri hurlement
contre la naissance qui
veut passer avant son cri
pour manquer ce nombre
né d'un demi corps et d'un
demi son naissance du
milieu social avant les lois
de la reconnaissance
sciences à reculons mémoire
pour certifier que c'est la
science qui prend pied
stabilise entre dans la danse
pour régler le règne du
sujet central celui de la
stabilité profil du règne
des sens sans dessus dessous
quand on pense que l'animal
en dit long sur l'essentiel
du lieu de l'immortalité
qui n'est que le choc de
la présence pliée des
mondes dans cet émasculé
et cette féminidé du règne
retourné du monde des sons
sortis expulsés du corps
rythme lentement de la
pensée qui tente depuis
son pôle culturel de sauver
le temps pour vivre dans
la représentation non d'un
dieu ou de mythes impostures
ou d'objets désirés mais
bien vivre dans une cavité
respiratoire où l'oeil coupe
couvre tout le champs
de l'espace intérieur du corps
pour représenter jouissance
perpétuelle infinie contre
l'infection des corps du
dehors bâtis pour juguler
l'exhortation du dire giration
le temps du dire poussé
dans celui de la parole
immonde de l'être
attention du cours des
choses sans cessation sans
fin sans suite sans tessiture
sans cesse soustrait au
stationnement du corps
quatorze fois tombé dans
sa chair quand l'être vient
le pousser le chasser du haut
des songes sudation du sang
dans la nuit du pulsionnel
au grand jour généralisé
dans la dévastation hérétique
de la parole retournement des
gènes sous une faramineuse
danse de la reproduction
danse du sexe érection de
la somme athéologique.