Métamorphose, 2015
Encre
sur papier, 88 x 120 cm
Elisabeth
Bard artiste peintre plasticienne française
Métamorphose
Même
exploration sourde
Qui
couche le niveau présent
Sur
la ligne ondulation
Jetée
sur les couches
Superpositions
structures serrées
Du
temps dans l’espace terre
Terrain
de jeu du cours des choses
Cité
sédimentation du vivre
Au
ciel désenchanté
Ligne
coagulée de ces veines
Sans
sang porté à ébullition
Sainte
voiture du futur
Encore
traversée par l’étreinte
Le
sommeil suturé sur un cervelet
Servi
sur quatre roues
Et
ça carbure à l’acide
La
route assise à six voies
Lancées
à vive allure pour couper
La
forêt en quatre grilles ferrées
Jusqu'à
la rouille qui déglingue
À
descendre les escaliers
Quatre
à quatre pour limer
La
tête qui pense de travers
Debout
ça tourne court
Plus
rien ne marche
Sur
le bitume décomposé
Par
la chaleur innocente
De
toute larme lueur infinie
De
ces pleurs qui se noient
Dans
la mer meurtrie
Du
temps présent.
Thierry Texedre,
le 1 septembre 2019.