jeudi 29 mars 2018

Le doux tremblement de l'inadéquation des corps

                       
                        Stéphane Mandelbaum (1961-1986) peintre néo-expressionniste belge

















Le doux tremblement de l'inadéquation des corps

« Dans quelle danse des corps s'étalent et côtoient l'esprit délibéré ? Dans une rature de la face, celle cachée du fond inintelligible. Pour passer par ce sexe clos, c'est-à-dire sa mise en abîme de l'action d'exclure la transgression sexuelle en touchant à la rhétorique de la pénétration. Corps multiples qui se soudent en un trauma, trop illuminé par cette feinte, celle de la mise en lumière de cette chair grande-ouverte, en passant par tous les états de la gloire d'une jouissance trompée par la vue qui touche à la mémoire (à y regarder de trop près, semble-t-il), et défigurer par une pluie incessante de larmes collant au visage de la grande mort mise en boite, ce sacré bon sang de con, cavité carnassière. »


Thierry Texedre, le 29 mars 2018.