Partout
s'étale l'aphasie la longue
tentative
d'exclusion de la vie de
ce
corps tant fêté par tous les monts
et
les continents concupiscents par
peur
d'être d'une certaine rencontre
de
l'improvisation vers la folle vanité
Pourquoi
la vie s'arrêterait-elle sur
cet
aphorisme indécent au crépuscule
de
la mort de ces corps en tiraillements
inondant
l'atmosphérique vérité de
ce
pédoncule des anges fiché sur l'être
on
entrerait dans cette ère inhospitalière
Pourrissement
de la vulnérabilité du temps
qui
se referme sur un ciel assermenté
recouvert
par ces draps blancs purifiés
par
on ne sait quelle anamnèse tortionnaire
pour
retrouver une mémoire fragmentaire
par
quel miracle pourquoi le temps régresse
Partie
gagnée du temps désaxé puissance
de
la vue sur la vie au rythme insoutenable
de
ces naissances irresponsables juste ce
qu'il
faut de vie pour recommencer l'étreinte
qui
enfantera cette mère nourricière non
enfin
traversée par la fin des temps illusion
Passant
par là la sourde envie de jouer avec
le
temps ce corps malandrin s'octroie avec
la
ferme envie de s'évanouir dans ces cieux
ancestraux
notre pleine intériorité du corps
à
des fins nihilistes à tout prendre pourquoi
ne
pas s'évader dans ce chaos carnassier
Thierry
Texedre, le 20 janvier 2013.