dimanche 20 janvier 2013

C'est passé par la fin des temps





Partout s'étale l'aphasie la longue
tentative d'exclusion de la vie de
ce corps tant fêté par tous les monts
et les continents concupiscents par
peur d'être d'une certaine rencontre
de l'improvisation vers la folle vanité

Pourquoi la vie s'arrêterait-elle sur
cet aphorisme indécent au crépuscule
de la mort de ces corps en tiraillements
inondant l'atmosphérique vérité de
ce pédoncule des anges fiché sur l'être
on entrerait dans cette ère inhospitalière

Pourrissement de la vulnérabilité du temps
qui se referme sur un ciel assermenté
recouvert par ces draps blancs purifiés
par on ne sait quelle anamnèse tortionnaire
pour retrouver une mémoire fragmentaire
par quel miracle pourquoi le temps régresse

Partie gagnée du temps désaxé puissance
de la vue sur la vie au rythme insoutenable
de ces naissances irresponsables juste ce
qu'il faut de vie pour recommencer l'étreinte
qui enfantera cette mère nourricière non
enfin traversée par la fin des temps illusion

Passant par là la sourde envie de jouer avec
le temps ce corps malandrin s'octroie avec
la ferme envie de s'évanouir dans ces cieux
ancestraux notre pleine intériorité du corps
à des fins nihilistes à tout prendre pourquoi
ne pas s'évader dans ce chaos carnassier


Thierry Texedre, le 20 janvier 2013.