Tremblement
de la sidération du corps
Toute
la génération de la fin
du
corps dépressif va vers la
contemplation
du dedans
depuis
ce qui l'aspire de la
peau
où règne un sang versé
couvert
de vilains miasmes
des
vertueuses concrétions
qui
vous inspirent au milieu
de
ces chants austères et par
quel
rétrécissement de la
parole
impuissante à léguer
la
vie ce corps est né en fuite
dressé
depuis l'apoplexie rouge
renfermée
et damnée démesure
comme
si la sidération venait
trouer
le cœur immédiat du bien
et
bien avant la mise à mort
de
la texture taraudée de monter
sur
la monstruosité des paroles
depuis
la divine liturgie qui
voyage
dans l'espace visité
par
l'ombre inavouable de l’œil
saccadé
gorgé aussi de ce sang
impitoyable
en chants autistes
frayeur
du grand acte du jour
jouissant
de ce rêve renversant
désespérance
qui claque à la
figure
de la mort moribonde
l'attention
reste risque d'avaler
les
lectures illicites et illégales
de
l'irrespirable temps tatoué
sur
les bras de la grande mort
déguisée
en blanche colombe
liquéfaction
diurne de l'homme
irrespirable
formé par la lune
illuminée
depuis l'extinction
du
soleil noir qui joue à voir
érosion
en deux faces facéties
du
regard déglingué depuis
l'origine
du monde modulation
drapée
de ces ventricules
secoués
en saccades et coups
répétés
de ces battements et
l'illusion
d'avoir su pour croire
à
la surdité de la folle raison
ricanant
en tapant des pieds
au
pire moment de la journée
au
zénith de la glorieuse fin
du
corps cadavérique couché
et
empilé pour disparaître en
couches
saturées vite en deuil.
Thierry Texedre, le 29 juillet 2014.