mardi 29 juillet 2014

Tremblement de la sidération du corps










Tremblement de la sidération du corps



Toute la génération de la fin
du corps dépressif va vers la
contemplation du dedans
depuis ce qui l'aspire de la
peau où règne un sang versé
couvert de vilains miasmes
des vertueuses concrétions
qui vous inspirent au milieu
de ces chants austères et par
quel rétrécissement de la
parole impuissante à léguer
la vie ce corps est né en fuite
dressé depuis l'apoplexie rouge
renfermée et damnée démesure
comme si la sidération venait
trouer le cœur immédiat du bien
et bien avant la mise à mort
de la texture taraudée de monter
sur la monstruosité des paroles
depuis la divine liturgie qui
voyage dans l'espace visité
par l'ombre inavouable de l’œil
saccadé gorgé aussi de ce sang
impitoyable en chants autistes
frayeur du grand acte du jour
jouissant de ce rêve renversant
désespérance qui claque à la
figure de la mort moribonde
l'attention reste risque d'avaler
les lectures illicites et illégales
de l'irrespirable temps tatoué
sur les bras de la grande mort
déguisée en blanche colombe
liquéfaction diurne de l'homme
irrespirable formé par la lune
illuminée depuis l'extinction
du soleil noir qui joue à voir
érosion en deux faces facéties
du regard déglingué depuis
l'origine du monde modulation
drapée de ces ventricules
secoués en saccades et coups
répétés de ces battements et
l'illusion d'avoir su pour croire
à la surdité de la folle raison
ricanant en tapant des pieds
au pire moment de la journée
au zénith de la glorieuse fin
du corps cadavérique couché
et empilé pour disparaître en
couches saturées vite en deuil.




Thierry Texedre, le 29 juillet 2014.