Quelle
rivière qui serait
asséchée
pour la raison
première
depuis les fils
du
temps au milieu des
dépossessions
du vent
ravageur
quelle litanie
issue
du corps malotru
visite
la femme d'un nu
nimbé
de ces délicieux
seins
avantageux ravie
de
se faire voir touchée
aussi
aussitôt saisie par
l'avancement
des mains
dans
des plis chaleureux
jouissance
tournant juste
où
l'affaire sort le corsage
dégrafé
et la culotte ôtée
dans
une telle ivresse luit
le
visage que l'homme suit
honorable
avant la visite
soit
transporté où l'esprit
se
mire au sommet d'un
doux
regard obtus après
quelques
fadaises et force
le
temps de l'envie lovée
dramatique
quand tout
s'arrête
foutaise avant ça
assermenté
d'un sourire
crépusculaire
il voue à la
certitude
tout ce qui part
depuis
l'heureux tumulte
qui
gronde dans des corps
couchés
où passent les sens
et
saute la musique martyre
la
dame ricanant au sommet
douloureux
c'est la chair en
l'air
envoyée dans les cieux.
Thierry
Texedre, le 5 juillet 2014.