L'enfer
me ment
Rives
ignominieuses du rire
absout
du chantre vagabond
rizières
de l'engourdissement
tombé
par le hasard soutenu
depuis
l'ondulation des voix
improvisées
cartilage cousu
Eurydice
pose robe blanche
au
printemps d'une musique
vouée
aux arts dessine alors
cette
poésie en transparence
l'illusion
s'empresse cueille
depuis
d’insouciantes fleurs
aux
couleurs vives ouvertes
joyeuses
que l'aveuglement
n'a
pu soustraire au serpent
qui
pique la dame qui meurt
et
entend les notes de l'enfer
trouver
l'errance la plonger
au
fond du monde souterrain
par
les coups que l'horloge
du
temps avance lentement.
Thierry
Texedre, le 5 novembre 2015.