Corps
noué corps volupté
corps
énoncé corps encensé
corps
du corps coupé carré
ment
en montrant sa peau
déposée
sur un nombre au
oh
combien dramatique du
temps
tenté partout parti
et
souffler sur les flammes
du
désespoir encorder le
corps
pour le serrer saoule
éparpillé
aux quatre vents
corps
de la nature ventre
de
la vie qui s'en remettra
au
dernier instant en tout
dernier
ressort vertigineux
triturant tirant les viscères
de l'air respirer la dernière
bouffée
d'air l'erreur de ne
pas retenir les battements
cœur qui fait pareil vieille
lune
amoindrie desséchée
dommage
que le corps s'en
foute
du temps le temps de
partir
le reste du temps qui
lui
revient en mémoire pour
choir
vers quelle folie nue
du
nid désiré en tous sens
répéter
à l'infini de mourir
en
folles secousses rythme
violé
du dit corps décharné
pâle
reflet d'avant de l'écho
d'une
échéance fatale voulue
tout
s'éteint du dedans dédié
au
ventre de celle en dentelle
du
jour ajouré enfant de celle
torturée
dés le jour où la mort
blanche
viendra lui refermer
les
yeux dame damnée douce
vue
du vrai visage de la mort.
Thierry
Texedre, le 13 mai 2012.