vendredi 19 août 2016

Mère







Mère

« Mère très chère, que vois-tu d'une vie qui montre l'exactitude ou ses désillusions par les ans passés, et aussi un futur improvisé ; et cette autre invitation à aimer le temps précieux, le temps présent ? Par quelle déconvenue te réserves-tu la joie devant des naissances, les créations d'un corps qui dissout toute vérité, pour te laisser toucher le monde l'éveil et l'immanence d'un lieu, d'un lien indéfectible avec la vie. Mère très chère qui monte aux cieux par l'étreinte qui nous lie pour l'éternité, sans cessation d'aucune sorte, par delà toutes les faiblesse ici-bas, je te prie comme gloire, par tous les présages et des glissements vers les fonds sans fin de l'enfer, je te prie. Autour de ta joie je chante ton amour, si le temps présent me l'inflige. Par quelles âmes le sort s'évertue à me coucher à tes côtés, par l'immaculé, par le chant de ces anges venus m'absoudre des mots inquisiteurs à ton encontre ; à quel âge te vois-je à mes pieds me priant d'aimer le temps futur qui jaillira peut-être en congrégation de nos âmes réunies ? Je prie ta divine présence à mes côtés, par la même mémoire qui nous a engendré. Alors je te prie de bien vouloir m'aimer aussi longtemps que le temps ressuscitera. »



Thierry Texedre, le 19 août 2016.