mercredi 30 décembre 2015

Début

Depuis cette insoutenable fin qui ronge, voilà le seul recours, celui qui montre l'extrême vie au plus haut point, dans la douloureuse exactitude de l'écriture qui trempe son encre dans le mystère du sens de naître. Suintement de ses forces qui s'évanouissent, en laissant un rien, comme quelque chose de l'altération de la chair. Par les pores de la peau s'émerveille la parole reliquat. De celles dont on croit que cette vaine écriture n'aura pas cessé de martyriser la vérité. Aiguës, aux consonances de l'interpellation de ces douleurs qui prennent pied au milieu de l'acquis, les catacombes sentent bon la fin, repos de ce corps intronisé par les ans, pour rencontrer alors sa transsubstantiation. Il voit encore quelques vols au-dessus de ce temps désabusé, vols en v de ces oiseaux qui trouvent par ici la paix en attendant le départ pour un ailleurs. Il faut pousser sur ce que la chair importune, lancinante chair, crépusculaire tentation de partir. Trouée pour entrer dans l’éventrement, pour faire sortir de cet orifice la fée intérimaire, en attendant cette lumineuse parodie que la parole infectée aura le temps, encore, par ici, d'expliciter. Depuis quel jeu de l'expulsion, terreur de formuler ce contour de la mort, y a-t-il l'infatigable déclinaison de la peau tiraillée entre les sons impuissants et les cris infinis de l'intrusion dans l'au-delà en farandoles ?



Thierry Texedre, le 30 décembre 2015.





samedi 26 décembre 2015

Effusion



Sur quelle instabilité le corps prescrit est-il en devenir ? Dans sa mise à mort du réel, montrant par là ce que le temps a d'exclusion du sujet dans ce qu'il est, l'être pensant sa démesure d'un corps d'écriture voué à la terreur d'exister. Mais pas seulement. Ce corps insoutenable aurait aussi comme une effusion des sens en replis, prêt à bondir sur la peau, dans ses replis, jusqu'au creux insidieux de l'intériorité sexuelle. Dans un dévoilement d'une extension qui s'imbriquerait dans l'évidentialité du même. Copie de cette duplicité des corps encore exclus du temps - pour n'avoir pas encore eu la charge d'une extension infinie par la défaite de tous les temps - de passer par leur extension dans l'infini comme risque, et depuis l'éternité, d'extraire la chair de ce corps visité. Corps de la survivance, corps déplié dans l'ouvert/fermé de cette grande solitude qui monte depuis le fond cadenassé de la chair, corps carnassier de l'improbable exclusion depuis l'abstraction montrée comme l'imposture du vrai, parole insufflée dans la langue des sens. D'un vrai omniprésent dans un va-et-vient qui montre le corps mort (corps d'un autre passé par la vie), et le corps de l'altérité (corps d'un être déjà dépassé pour avoir tenté l'irrésolution de sa chair). La prostration de la chair entrerait en conflit avec cette langue asexuée, pour la valider comme risque d'imitation de la chair, risque depuis la parole, intrusive, exclusive, diurne, et irréductible à la représentation que le temps psalmodie sans cesse. Une certaine musique montre l'exposition qu'un corps d'écriture essuie, tempête de ces veines en circulation, jusqu'au coup fatidique, celui dont on entend les battements plus violents, rupture du cœur, milieu de l'être las, pour en finir avec l'existence de la croyance, exutoire de la foi, extrême probité de l'exactitude de la pensée quand à sa mise en demeure depuis l'outre, l'autre, l'exclu, l'intouché, l'occulté, l'inconsistant, l'inconscient. Ce qui coule du temps montre la mise en suspens depuis l'origine, l’expansion, l’excitation du relèvement du devenir sur l'instabilité de la vérité du dire à montrer ce corps prescrit. Voir, ce serait l'insuffisante expulsion montrée dans la conscience, pour essayer le vrai, le montrer en retour, sous la forme excessive du corps/objet, corps vite effacé de ce qui le signe : le nom. Sa prescription montrerait seulement ce nom depuis une désagrégation de sa signifiance, pour finir par effacer ce qui revient au texte comme fin du fracassant tourment de la vie. Un texte seul peut encore mettre en mots cette instabilité du corps pour prescrire le corps en retour. Texte qui sort de ces corps passés les instabilités futures, de la future prescription d'un corps en devenir.



Thierry Texedre, le 26 décembre 2015.  




mardi 22 décembre 2015

Coupé du sort



Flanqué d'une ouverture
incidemment retournée
comme un ourlet de peau
encore trop lâche et ciselé
en zigzag l'outragé tremble
en avançant jusqu'à tituber
plié vers l'avant se plaignant
de langueurs et de douleurs
moment syncopé précision
chirurgicale de la cible qui
insistera après la peur sur
la mort qui montre le sang
déjà entrain de sortir par flots
jets saillants de ces profondeurs
que seule la chair reconnaît
les yeux manquent de voir
communément devant autour
et par terre l’œil est vitreux
à toute allure le bonhomme
s’ébat se débat désabusé docile
et tel un pantin part au grand
désespoir de sa vélocité virale
le vortex rompt avec l'extérieur
les membres deviennent lâches
mous et brinquebalants dans l'air
une trace de toute sa longueur
revêt le bitume d'un rouge
globuleux derrière comme
une ombre sans discontinuer
suintant en suivant l'homme
jusqu'au moment décidé de
la défaite frénétique l'assistant
jusqu'à sa perte de conscience
un coup de feu avait retenti
en rafale peut-être il passait
par là comme tant d'autres
parcourant les rues d'un centre
une de ces rues commerçantes
l'anonyme d'une hystérique
compulsion des sens irradiés.

Thierry Texedre, le 22 décembre 2015.







dimanche 20 décembre 2015

Litanie pour des lumières



Lanterne qui luit en un point
lentement s'éteint en tuerie
par ces esprits impuissants
devant l'espoir d'un jour
qui pousse la lumière jolie
à se mirer dans la lueur des
yeux volés grands ouverts
jusqu'à cet impropre blanc
teint pâle oreilles perdues
vilain dans les flammes de
l'enfer se ravise s'enchâsse
sur l'espadon qui pointe
sa foutue frimousse le bec
qui claque pour tourner en
dérision la peur l'immolée
en pâture donne aux élus
ces vauriens nus et repus
sa viande cousue au corps
rouge d'entrer par la mort
la rescapée et l'insoumise
elle me revient d'un éclair
une fille divine un amour
pour entrer tout en bégayant
dans les sphères du miasme
obsédant de la transgression.


Thierry Texedre, le 20 décembre 2015.







vendredi 18 décembre 2015

En filigrane



Effacement du genre humain
maintenant est à l'heure
de notre mort devient la peur
inimitié avec la vie qui demain
se rangera aux côtés du sort
tiré de cette rencontre ridicule
avec l'autre monde encore
des flammes qui reculent
devant l'extinction de cette voix
quel mutisme quelle moribonde
décharnée jusqu'à l'os aux abois



Thierry Texedre, le 18 décembre 2015. 







jeudi 17 décembre 2015

Athénée



Maître du temps
tremble tué de tes
infortunes mortelles
par la conscience
inventée pour courber
ce grand retournement
de la création et
le coucher dans la glaise
du créateur qui fronce
de ses yeux atemporels
la naissance retournée de
la nouvelle création
cet ordre puissant
qui montre en
travers la lame
coupante des têtes
tombées le jour
naissant depuis
l'ombre rencontrée
qui revient en fantôme
du fond des tombes
un matin nourri
à foison par ces
mots émancipés
de la douloureuse
maîtresse attachée
au bien insoumis
tu marches jusqu'à la
conscience tournée
vers ces tiraillements
du futur flammes
de la vie qui entre
par les pores du Tout
touchant la Foi
au plus près de la
vérité du dieu vrai
de Dieu qui commence
accouche partout le temps
du drame qui vient
au devant de ce grand
ferment de la vie
pour exister partout
où l'être avance
son visage édicté
par les vents du temps
inspiré de Tout partout
où la vie étreint la mort
sans fin aspirant le
choc puissant des morts
qui reviennent mémoire
de la destinée engloutie
dans le néant volé
à l'esprit déferlant
par les hauteurs impunies
de la certitude des voix
qui inondent tout l'être
pour l'emporter dans
les nuées opaques
du rêve d'Athénée
qui sort du fond imbu
du Rien exalté par l'Invie.



Thierry Texedre, le 17 décembre 2015.







L'être de ces limbes



Dans l'instant tétanisé
le saut dans l'infini
semble résolument
celui qui montre la
fin d'un temps de la
dépossession avérée
poussant par un vent
atterré l'être fornique
sa grande terreur du
recentrement de cette
mortifère pétoire en
majeur rite du corps
livré au risque de la
chair vautrée en son
nom entre les seins
de l'ourlet qui gicle
un blanc suc d'urine
livide sur le corps du
jaillissement vulgaire
d'un interdit du jeu
divin soufflé depuis
l'origine née de rien
résidu de cet être trop
plein de rites encensés 
débordants de l'anus
anneau du désir vilain
pourchassé de ces bas
étages en pets poussés
par la sortie pour lire
l'écrit tentaculaire lire
assit sur la misère du
siège engoncé sur le
trou de l'évacuation
sismique là la bouche
bouchée par les rides
du con qui pousse sur
l'étreinte de ses chairs
assermentées depuis
l'église ouvre à tous
vend ventre gonflé qui
sent sa fin proche où
rien n'aura cessé alors
d'être exhumé exquis
foutoir que ces lieux
autrement inventés
pour faire parler le
corps fustigeant qui
trousse l'ombiliqué
corps pendu à ces
paroles offusquées
par des sorties perdues.



Thierry Texedre, le 17 décembre 2015.







mercredi 16 décembre 2015

Depuis l'ëtre laïque



   Sur ce qui manque à la dernière tentative de rencontrer la mort depuis cette petite fin, dont on sait aujourd'hui que « l'étant » religieux manque l'extériorité de la mort à montrer le sacré par la représentation picturale, le corps du croyant hypostasie « la fin » dans un état permanent, d'où émergeront plus tard les prémisses de la « laïcité » ; un état de l'étant qui voit une impossible reconnaissance de l'être à trop dramatiser son présent, à soumettre ce temps au risque d'une finitude du corps (encodage de la « chose » liée à l'animalité de l'espèce humaine via la représentation de chose), pour s'évader dans l'immanente « réserve » qui montre la langue comme ce qui fonde « le croire ». Feinte de ce croire tourné vers sa mise en consubstantialité, pour opérer ce retournement contemporain de la laïcité qui s'émancipe de l'extrême existence de Dieu depuis son fils en tant que créature terrestre de la même substance que le père ; dans une transparence du temps et de l'éternel, pour passer de l'un à l'autre, dans une sortie médiane, corps intermédiaire d'une représentation d'un corps de la séparation, corps représenté plus particulièrement dans la peinture d'un Thierry Cauwet. Soulèvement de ce corps qui rompt avec sa perspective binoculaire, pour traverser la grande exaltation de ce qui s'indique comme étirement du vrai, vers sa gloire, pour n'y voir plus qu'une transparente exactitude de sa croyance, jeu du pouvoir de la chair à faire jouir ce corps depuis son être ; traduction de l'érotique divination en jouissante partition de cette traversée de la chair imposant sa non reconnaissance à l'esprit de l'engendrement amoureux. La laïque « certitude » de ce qui serait libre d'outrepasser la foi, parcours vers cette infinitude d'un lieu sans bords, format que la peinture continue à montrer comme impossible laïcité de ce jeu du corps libre de sa langue parlée, hors d'une conscience qui le fonde au plus près de l'empire des signes qui fondent cette laïcité du corps social de l'appartenance au commun ; communion dans la reconnaissance d'un lieu commun à l'humain, aux sujets qui forment ce dépassement de l'entendement, dans ce qui pense, la tentative d'extraire de la pensée ce sacré diurne, ouvrant sur la vie l'impossible fin de ce corps de la dépense. Autre corps chez Sergio Padovani, inquiétude de n'être là que comme irruption du rêve dans la langue parlée, pour penser ce qui n'a comme corps qu'une fois la jouissance évincée de ce rêve, évitement d'un parcours au format, qui pourtant se mesure encore en peinture, chez Padovani. Risque inconsidéré de prendre en écharpe cette religion, tragédie qui remonte depuis l'expulsion d'un corps de la nudité, et ce vers des marges dont on ressent déjà la démesure au centre et à la périphérie du tableau. Éclats d'une perspective qui revient pourtant en « surimpression », simulacre de l'optique virtuellement plus présente qu'au XVe siècle où la profondeur tentait l’occurrente vérité, et d'où l'on avait l'impression que les personnages sortaient du tableau. Cauwet comme Padovani ont su rencontrer ce qu'une perspective fait penser depuis l'impensé de cette marque picturale qui montre l'au-delà tenté par ce qui nomme le laïque, tout en démembrant un inconstant tiraillement du corps pensant sa fin.



Thierry Texedre, le 16 décembre 2015.



   

vendredi 11 décembre 2015

Sortilège


Sur quelle osmose le temps
rend au corps sa configuration
tempête qui commémore l'astre
en soulevant l'usure du temps
sur ce corps déchaussé par la
fin ultime de ce coup d'arrêt de
la foi sur cette ostensible chair
capitulant entre les dents de la
bête infâme et ignominieuse
qui monte en soi de notre âme
tiraillée entre naissance et mort
glissement en danse de cet os
qui claque tant et plus sur les
compositions asservies la peau
commenterait-elle ses plis en
chant et vibrations des cordes
corps encordé sur des vocalises
chapitre de l'avant qui se referme
sur l'expulsion du sordide appel
de la voix de quel sort ce tronc
tonitruant pousse en farandole.


Thierry Texedre, le 11 décembre 2015.






jeudi 10 décembre 2015

Notes sur ce qui saute depuis un coin social de la dépense.


Foutaise que le grand retournement de l'accès à un dévoilement social, risque démesuré d'une diversion de la mort vers la parole ; itinéraire dématérialisée de l'audition contre une écoute véridique de la musique. Accélération dans la vitesse du changement des choses, virtualité des sens depuis ce lieu inapproprié du social sémantique. Signifiance qui montre l'inconscient comme départ d'un hiatus, drame du manque, qu'une signature soulève depuis ce nom, tentation d'une mémoire de la monstruosité que représente l'image. L'intonation qui montre l'existence interminable de ces reproductions du corps pensant, pour vite vivre ce nouveau lieu, lieu d'un corps à-venir, qui pense son état de croyance comme tel, depuis un sujet pensé double, depuis un corps mis en juxtaposition avec cette chair inventée pour jouer à qui meurt-jouit. On aurait ôté la vie à ce corps depuis sa jouissance manquée, risquant d'en finir avec cette parole musiquée en sons vrais, de ceux qui traversent la chair entrain de disparaître, osmose avec l'os. Ce regard incessant qui touche à une fin docile, fin d'un corps en sommeil, hors d'atteinte de sa rupture avec un présent de l'accident de parcours. Coupure telle des mots usurpés, arrêtés par un point ; le sommeil se remet de cette irréalité du vivre, ensemble dans un jeu qui met les règles entre- parenthèses. Commémoration du social interdit, lieu d'un lien depuis ces corps de liberté qui souffrent, de ne plus être qu'en délitant ce corps pensant en une jouissante dévastation de sa chair, coupe trop vite identifiée pour être, de cette vérité qui tient le temps sous son présent, présent contaminé par le développement de la parole... Si la peinture retourne le lieu du social contemporain, c'est pour, en coin, tenter de mettre à terre cette dépense qui ouvre à la mort la parole d'un lien social passé par les armes de la chair...



Thierry Texedre, le 10 décembre 2015. 





mardi 8 décembre 2015

Ultime effraction



Autel au firmament
de l'imposture sur
une improvisation de
l'exclusion du corps
voilà que va tomber
cette chair la chose
tombe vulgaire choc
de l'extinction de la
grande voix parole
mise en loi partout
où se vide la chasse
réveil de la barbarie
pour couper cette loi
rejet sang exsangue
mémoire du temps
découpé en soupirs
de l’instantané ruée
musique née de la
guerre glorifiant ce
corps achevé pour
prendre la place de
la figure décapitée
par pitié préférant
de la petite mort la
vie obscure de l'être
étiré entre la chair
et la parole attention
entendons partout
ce qui se montre au
début depuis l'essence
insignifiante qui frôle
la peau pour dresser
cette nudité inachevée
sans foi ni lueur pour
que sa seule espérance
la vie sorte des organes
langés en plis tissés
se risquant à monter
le don insensé d'entrer
en communion avec
cette foule sans nom
sans pays ni régime
pour l'entrouvrir lit
de l'abomination vois
ce suicidé de la société
il est trompé par l'ivraie
il se relève les membres
cassés bouche décousue
effraction de l’opium
pour sortir enfin de la
terreur ou de la torture
à baisser la tête corps
meurtri en allant devant.




Thierry Texedre, le 7 décembre 2015.



samedi 5 décembre 2015

Petite austérité du croyant





Petite austérité du croyant

Quelle onirisme que cette translation qui court depuis la croyance, en et par ce qui mène à l'invention de la résurrection. D'un corps qui martèle sa fin, en poussant la mémoire à rendre au corps une entrée dans la chair, par l'immatérialité de la parole diffusée dans l'entendement ; comme risque de perdre « le croire » dans son désir d'inachèvement, inviolé et retiré de ce qui « pense » ce corps « de » chair, pensant sa chair à la sortie de l'impropriété de la croyance. Ultime rencontre avec la naissance qui se pense avant d'être réelle, du réel pris dans une représentation du corps qui expulse : comme quoi l'exclusion se met en marche au moment de la mise à mort du corps dépossédé de sa matérialité. Je reste clos depuis ma propre fin, pour en finir avec cette illusion de la mort, croyant ainsi retenir ce souffle, le rendre à l'immensité du vivant, et traversé par la chair exaspérée du corps jouissant, pour n'avoir jamais rencontré sa propre mort qu'en représentation...



Thierry Texedre, le 5 décembre 2015.





vendredi 4 décembre 2015

Utérine déraison en sons obliques



Soif d'avoir ce trait qui tourne
la tête du savoir extension de l’œil
asservi par la couleur illuminant ce
sacré pour montrer cet intérieur ce
sens de l'exclusion de la parole
verbe de la chair quantitative du
cantique des cantiques volé au croire
de ces fidèles tombés dans la pure
extension de l'atome exténué dans
l'homme assit sur les cendres de Dieu
voulu l'unique résurrection dans le fils
finissant sa vie pour l'amour de l'autre
autrement dit par la chair de la chair
en paroles dites pour visiter la vie
éternelle depuis celle résurrection
depuis quel ciel cet austère lieu du
corps fait chair a-t-il eu pour amour
ce grand retournement de l'utérin
pour dessiner cet autre corps depuis
l'origine du jeu amoureux touchant
ces corps vierges à tout désir esprit
libre esprit de l'occupation divine que
la chair ordonne dressant deux sexes
pour qu'ils succombent au vertige de
l'introduction et de la pénétration par
l'extase même par l'oubli de penser
sortie de ces sons du glottique vibrant
en tremblantes illusions de ce damné
coupé du monde vocifère la naissance
vois-tu encore cette dignité qui nomme
la rencontre de cette chair avec l'os
rompu l'os qui se risque à foutre dans
la chair sa queue convexe en sonnant
le tocsin dans les plis humides de la
déesse considérée en harmonie par
l'exaction du temps de la gangue
impitoyable qui raisonne lubrique
avouant sa dérive de l'assermentée
chair pourceau impuni par la croyance
de cet organe en un paradis pendu au
cou duquel l'amour s'octroie de l'air
à tire-d'aile si l'étreinte de sa félicité
est la cruauté déversée en mille lieux
sommeil passé de la nuit escamotée
pousse en pleurs l'effraction du temps.



Thierry Texedre, le 4 décembre 2015.








jeudi 3 décembre 2015

Vie vite



Ligne magistrale du sort
la station caressante lueur
damnée du corps autrement
vague à l'âme tremblement
es-tu ce grand retour du son
qui monte depuis l'au-delà
austère de la peau vertige
depuis ta fugue oppressante
de la puissance des mots
sur la vérité du ventre clôt
partout où se prennent les
sens à oser cette rencontre
avec ta gloire amour es-tu
la pendaison de la mort
à trop savoir cette chair
depuis l'intérieur la vie
est-elle la lumière dont on
ose encore dédier à l'envers
depuis la mort en chants
le lent recouvrement des
plaies par la douleur impie
en vertu de quelle rencontre
le temps chasse les mots de
la postérité de l'homme
debout par le plus grand
des hasards pour mieux
se coucher sur le lit du
plaisir astreint à la parole
parole usurpatrice de l’excès
orage qui monte depuis ce
délit aux prises avec la peau
qui parle plus fort pour plaire
au renversant tableau sourire
signant le regard qui pleure
toutes les larmes de l'espace
conjugué à tous les temps.


Thierry Texedre, le 3 décembre 2015.






dimanche 29 novembre 2015

Danse de la damnation






Danse de la damnation

Depuis le temps ou de ce damné
ventre à terre tu enquilles la fin
clameur intempestive du sacré
qui tombe sur les ailes Prométhée
ô chapitre de l'onction vulgaire
qui touche à l'homme raccourci
par l'extrême rivalité de la parodie
du ciel exhaussé par la vraie parole
ultime de ce vent souffle sur la vie
la monstruosité enfonce face fendue
inopinée de la terreur du temps pour
que la prostration du corps penché
sur la surdité du désir sorte de l'être
la parole que parole s'évanouisse
du recentrement violent de la vision
depuis ce que la pensée attentatoire
a d'élection divine exaction du corps
depuis la venue de cette âme pubis
exquis du plaisir inassouvi qui sort
de cette torpeur attentive au mal
malin qui sort de ces vermiculaires
intestins sourds aux coups du canon
cadeau de la terre louée pour se jouer
du corps le tronquer couper ses ailes
allongées dans l'immortalité de Dieu
danse sur les branches du hasard
des os secoués qui claquent des dents
exorbitant le lieu alloué à la chair
déconvenue en raillerie glissante
possession vers les pleurs de ces
heures perdues en caricatures ventre
à terre la langue pendante sans le sang
qui prie l'absence la hantise de vivre
la mort l'étreinte nauséabonde de
cette rencontre avec des cœurs
assermentés et posés à même l'oubli.


Thierry Texedre, le 19 novembre 2015.






mercredi 11 novembre 2015

De croire rituel de laïcité




De croire rituel de laïcité

Quel don que ce sacré, entrant dans l'appel à la vie éternelle, depuis la prosternation vouée au plus haut point à l'amour pour cette douce jubilation de l'esprit rencontrant le corps, dans la douleur insupportée, et pour entamer une finitude de l'étreinte, avec l'enterrement ; et jouir enfin de ce sacré par l'enfantement d'une vie irradiée du bonheur infini de vivre pour l'éternité dans l'inséparable alliance avec Dieu. Mourir serait ce souvenir immaculé qui montre l'espérance en ce sommeil, de la visitation depuis la vivante existence, le vivant du réveil de l'au-delà dans une montée au ciel de cette âme portée par un corps absous de ses péchés. Quelle fin ce corps pose-t-il comme non-croyance, de l'état procuré d'un corps pensant ? Si ce n'est que de penser en pause se prononce en terme de rituel, pour biffer ce corps de chair, le montrer comme pensant sa corporéité. Conclure à une non- croyance serait prendre le risque de faire remonter un lieu du religieux, là où le corps laïque prononcerait sa posture à penser, et ce, dans la langue. Langue qui remonte, par le signe d'une croyance en Dieu, aux écrits bibliques depuis l'Ancien Testament ; et au-delà, la parole trop assujettie aux dieux de la pluralité des voix. Risque d'un conflit entre le lien social qui se risque à cohabiter avec les monothéismes et la pensée savante, instaurant ainsi le jeu, inventant l'ouvert/fermé qui s'étire du croire à l'impossible sens du vrai ; risque de mettre la parole en danger, en la risquant dans l'inconscient et l'exaltation pour l'objet, représentation de la chose pensée. Corps de la dépense raisonnant par ces pensées du corps social, dans ce pourrissement, invitant le croyant à accuser sa foi, rencontre avec le lieu de la poésie, danse avec la chair incarnée dans la parole usurpatrice, et libératrice, danse avec les mots du corps fou, pour interpeller ce social émasculant le sujet qui veut penser, privé de son dieu par l'impossible éternité de la vie terrestre, et du ciel imaginé dans l'infinité de l'espace; jeu entre la douleur et la jouissance du corps rendu chair par l'esprit de ce corps pensant. Étreinte du ciel et de la terre dans l'indésirable fin qui montre l'expulsion de croire et sa rencontre avec l'extériorité de la laïcité : dans l'interminable jaillissement du doute face au passage du vivant à la mort, par cet amour, rencontre avec l'autre corps, celui de la possession par la parole d'une infinie récurrence des maux de la fin projetée.



Thierry Texedre, le 11 novembre 2015.






mardi 10 novembre 2015

Petit jeu malin



Jeu austère du tiraillement de la vie en cloque grosse marmaille en sauts de cette barbaresque posture l'écartèlement des jambes sur le cul-de-bouteille assoiffé par la liqueur jaillissant du goulot tenu entre les mains serrées pour enfoncer et ressortir ce jus pressé par les parties fermes et lâches selon de la chair orifice prostré par ces fourmillements qui montent le long de la colonne vertébrale happant la distinguée face du vertige congratulé par la puissante jouissance par quel fond indécidable du plaisir de ces congénères insoumis aux pets de la pétaudière en chambre passant tout le temps de leurs jeux à ricaner et boire le succulent breuvage du sexe redressé par la fellation encore prête à forniquer au petit matin mal redressé ce sombre bas-ventre gonflé s'essouffle à trop rentrer ses abdominaux pour faire croire à une beauté invulnérable on ricane encore devant ce soudain regard au centre pressé d'en découdre avec l'excitation de la verge qui ne bande plus au plus offrant à trop innerver le sang pendant les ébats amoureux de l'avant on touche au vilain dépaysement de l'acte action qui recouvre tout le corps l'entourant de ces délicieux rêves dans le creux convoité de l'appareil reproducteur vissé au trou de l'étreinte.



Thierry Texedre, le 10 novembre 2015.




 

lundi 9 novembre 2015

Monstruosité



Le temps percé
de la terre
d'où naquit
de ces ordres
orduriers
l'infanticide
poltron depuis
la barbarie 
prend partout
la funeste vie
en otage ravage
outrepassant
les étirements
intentés et clos
du socle de la
souffrance vie
du plus vulnérable
tripatouillage 
verbe caressant
par un lent écho
l'entrée tuméfiée
dans l'esprit
l'espèce l'enfer
qui couvre tout
depuis l'origine
née d'extraire par
la voix cette
chair pliée en
amas de notes
éparpillées
pour finir la vie
en beauté tient
c'est le choc
qui doit tomber
du divin chant
chassé des eaux
de l'impénitence
de la beauté qui
vole virant vers
l'embarquement
au-dessus du fond
marasme fondu
dans les vagues
du temps présent
de la tempête
infinie sur le jeu
de l'existence
avec la mort
monticule de ces
corps en disgrâce
contaminés par
l'odeur alléchante
du pourrissement
entrain de brûler
l'existence par
l'entremise de
cette occultation
du néant de la
nausée depuis
l'exclusion des
corps par l'atome
qui ironise
encore quand
le corps se prend
à vouloir vivre
même au paradis
en fourrant son
nez dans l'enfer
à chaque occasion
s'il tente de parler
langue oubliant
la séance qui
s'ouvre risquant
la surdité et
l'aveuglement
pour penser par
cette échéance
de changer son
visage à chaque
nouvelle naissance
musique dans
l'aisance et du
plaisir inventé
par ce qui déjà
entre en piste
dans l'arène
du ventre de
la terre terrassée
par des ombres
voilà le monstre
se prosternant
encore fagoté
avant de naître.


Thierry Texedre, le 9 novembre 2015.







jeudi 5 novembre 2015

L'enfer me ment






L'enfer me ment

Rives ignominieuses du rire
absout du chantre vagabond
rizières de l'engourdissement
tombé par le hasard soutenu
depuis l'ondulation des voix
improvisées cartilage cousu
Eurydice pose robe blanche
au printemps d'une musique
vouée aux arts dessine alors
cette poésie en transparence
l'illusion s'empresse cueille
depuis d’insouciantes fleurs
aux couleurs vives ouvertes
joyeuses que l'aveuglement
n'a pu soustraire au serpent
qui pique la dame qui meurt
et entend les notes de l'enfer
trouver l'errance la plonger
au fond du monde souterrain
par les coups que l'horloge
du temps avance lentement.


Thierry Texedre, le 5 novembre 2015.







lundi 2 novembre 2015

L'accord charnel




Tout de ce sentiment caché
naît l'apologie du centre
puissance indéterminée
de la vénale caresse du temps
là où se montre l'infini dont on
peut encore soulever le voile
ventre en creux pour souffler
ce désir insupporté ce qui
branle l'écartement des os
jusqu'à la peur perte d'exciter
l'éclat compulsion la coupe du
corps en chair pour expulser
ce jeu en frasques amoureuses
tremblement interminable
du temps dérouté par l'oubli
littéral qui frotte la peau
en d'immuables foutaises
que ce corps criant va vomir
pour tenter cette sortie du sexe
indolore à la couleur maladie
du sens musical entrain de se
lever en apothéose pour finir
pour monter aux cieux de la
jouissance matricielle rituel
d'appartenir au vide visité vu
et entendu du sort de la voix
en retournements immatériels
couche qui jette sur le corps
un lieu de visite introduction du
sexe gorgé de mots en suspens
l'exclamation de l'immortalité
depuis l'ordination du fond
enflammé de l'utérus encodé
et appuyé sur les jambes du
sort de ces arabesques barbares
décapitant l'étranglement
du sperme de l'orifice aveugle
qui soulève les seins en lait
et le membre dressé en quatre
le point d'orgue à l'acte charnel.


Thierry Texedre, le 2 novembre 2015.







dimanche 1 novembre 2015

Larmes du large



Envolée la reine mère
sur les océans virtuose
par les vagues à l'âme
de ces défloraisons du
sexe suave de l'automne
avance sur cette vague
vivante par des attraits
tressant ses cheveux
d'un fil d'or ouverte à
tant de postures nage
amoureuse du grand
tremblement de la chair
écartelée gorgone de la
peau pénétrée en jeux
juste finis mains liées
quelle lame de fond va
perturber ce sacré sans
ces orifices prestigieux
là vole dans le silence
le doux filet cueilli dans
les eaux dormantes de
ces larmes postérieur
d'une ultime caresse par
quel antre l’œil ressort.


Thierry Texedre, le 1 novembre 2015.







jeudi 29 octobre 2015

Vidéo flash



Divagant la perle azurée
du temps s'éprend du vent
taquin et convoité de la cité
encore éteinte depuis ce sang
versé en flots un matin blanchi
cendres des humeurs lentes
guerre qui frôle l’œil meurtri
du respect attenté et là chantent
les trésors aux pupilles dilatées
par l'incendie de ces corps déchus
dans l'ombre du dieu espéré
depuis la fin trop crevée s'il plût
aux temps modernes des vidéos
idéaux vides de la chair réelle
en ces lieux dans la tombe
en prière et en songes libérés
partout sort la joie terre longue
variations du cœur en dentelle
l'étreinte en douleur enlacée.


Thierry Texedre, le 29 octobre 2015.










mercredi 28 octobre 2015

Figure du temps

  
Aveuglement. Le temps, révérencieux, vous renvoie au risque démesuré d'extraire la parole du corps (trop grand pour recevoir une totalité de sa chair), pour étreindre cette chair dont on sait maintenant que l'esprit s'en tire à bon compte quand cette chair manque la mise en forme du corps. Si l'esprit s'en remet à la langue pour risquer une exploration du sens, mettre en forme les sens, montrer (par l’œil comme stigmate) l'absolu de la parole face au risque que la peinture peut encore instaurer par une dématérialisation de la figure exposée, la chair quand à elle va nous surprendre en montrant à la langue ce que la parole n'a de cesse d’enchâsser dans l'écriture : la volonté pour ce corps de mettre en avant la mise en forme d'une lecture toujours moins réflexive du rapport au temps d'un corps, comme d'une interrogation sur l'impossible résolution du problème que pose le temps - quand à savoir si ce temps doit résoudre ou non ce problème de la vie. Sismographie du corps qui respire ce que la peinture inspire, ce que la musique aspire. Vite écartée la peinture se voit dans l'étreinte avec ces corps, dans leur dilatation, devant le pourrissement infini de la couleur qui frôle la catatonie, alors que cette matière plonge les couleurs dans un blanc dont on peut ressortir par l'image, immanquablement présente entre deux extrêmes, noir et blanc n'étant que l'absolu qui feint d'être la chair de ce corps, la chair dont on peut raisonner le volume en montrant le sens sculptural et pictural dans un va-et-vient de l'ombre vers la lumière, du sol vers le mur, du regard vers l'élévation. Exaltation de l'expulsion que ce corps occasionne, alors que l'esprit exclut lui ce dont la mémoire après, s'indigne de n'avoir pas retenu ; le risque pour ce corps d'emporter avec lui le temps de l'exclusion dans la mort, comme mise en forme de l'improvisation perpétuelle dans l'insoumission de la chair devant un danger : celui de la finitude ; comme quelque chose qui serait injoignable, irrésolu et inimaginable. Le temps oppressant de la fin remettant en marche cette chair par un excès, une remontée dans le temps du mouvement, pour imposer au corps ce sens de vie qui n'a de cesse d'être introduit dans l'écriture, pour faire taire la langue, la produire depuis ce que la peinture provoque de paire avec le rêve, dans une atomisation de la parole en retour ; nouveau sens qui rend aux sens ce qu'un corps et la chair lient dans l'érotisation.


Thierry Texedre, le 28 octobre 2015.







jeudi 22 octobre 2015

Tourments et déploration












Tourments et déploration

Touché au cœur de cet état d'urgence
l'autre rive s'épanche sur l'astre mort
caricature de ce grand bouleversement
qui frappe l'éternité de l'homme pou
incommensurable détention de l'éclat
doré chaque fois que l'art de la lettre
devient irascible et impitoyable devant
cet air du temps qui souffle sur la voix
rentrée dans un corps souffrant un corps
de l'absolu étendu sur le lit de la mort
impossible résurrection devant ce sacré
qui offense l'ordre des choses établies
voilà le rejet fatal qui monte celui qui
vous entraîne dans l'indéfinissable jeu
de l'extrême improvisation du temps pour
éclairer ce fait indéfendable de rencontrer
la grande cause grande vérité de l'étreinte
du temps dépossédé déposé défait dédié
au risque de la disparition discours sur
l'esprit pensant sa cause corps endolori
qui frappe à la porte des cieux pour
entrer en croyance croire pour visiter
la vie en même temps qu'elle disparaît
dans les ferments de la cause animale
voilà le jeu insécable de l'appartenance
à la déposition à l'absence de l'unité
un du même et de la différence un de
cette étreinte des sens dans l'amour de
l'autre commémoration et farandole de
l'extrême vide qui vous plonge dans
l'indécidable raison devant l'incendie
qui ronge ces sens sans cesse assourdis
par l'avant de la mémoire qui frôle cette
astreinte celle qui nous découpe pour y voir
cette vérité la grande intronisation du corps
ouvert sur l'intérieur ce déliements de la
chair dans la posture qui manque ce qui
mange la chair danse avec les organes
pour jouir du temps dépecé de la peau
drame du chant incandescent de la coupe
pour y voir de biais cet homme ombiliqué
entrain de séquencer le corps pour faire
vibrer ses artères sa constance sa liberté
devant l'infiniment rien de sa condition
risque de perte à mesure que s'avance
la liberté devant le gouffre séculaire
outre-tombe de l'indéfinissable frisson
qui touche à l'envie d'extraction extraire
de ces oripeaux la vie en peau léchée
depuis la saisissante irrigation du cœur
amoureux sujet qui montre sa tétanie
devant la puissance du monde inconnu
là est le nœud du rejet vice de l'intérieur
qui croit pour ne plus craindre mémoire
qui prend forme à mesure que la fin
approche rite initiatique qui rencontre
la surdité pour tenter d'extraire cette vérité
qui monte depuis l'origine escalier de la
maîtresse entrain de vendre sa peau au
plus offrant afin de saisir au vol cette
fin pour marquer l'esprit d'une trace
traquée partout par l'imposition des mains
sur l'ordination ordinateurs lâchés dans
la campagne identitaire du vol de l'âme
couleurs du massacre entrain de se
produire avant la tombée du jour sur
le berceau impitoyable de la naissance
caricature de cette farce qui vient se jucher
au plus haut sur le pouvoir d'étreindre
ces corps depuis cette ouverture qui va
dresser le sexe communément sorti
de l'onde de choc qui vient taper la peau
du baril de poudre prêt à en découdre
avec les mots de sa jouissance en récits
odorant les bras qui se referment sur
la sainte farce larmes retouchées du corps
exsangue qui manque ces mains pour
tenir les seins du féminin pour finir la partie.


Thierry Texedre, le 22 octobre 2015.











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Pieter Van Mol ( 1599-1650 ) - Déploration du Christ