Chorégraphie de Sasha Waltz
Une textualité qui recherche en permanence son écriture et sa peinture, sans toutefois entrer "en représentation", le lieu ? Une musicalité, pas dans "le son" d'une lecture qui reste aléatoire, mais dans ce qu'un sujet peut de penser: où en est son image, la scription ?
Peinture/Musique
jeudi 30 mai 2013
samedi 25 mai 2013
Travelling
Catatonie
du temps
roué
de coups par
cet
orgasme envoûté
de
corps destitué va
vers
ces oripeaux qui
sont
entassés froissés
et
déchirés avant de
passer
ces derniers
instants
dans les affres
de
ces flammes trop
rouges
pour sortir la
respiration
risquée de
la
danse incandescente
et
compulsive là est
le
risque inespéré de
se
passer d'une mémoire
trop
fragile pour tenir
dans
la durée de cet
enfer
notoire né de la vie
de
cette petite respiration
tarabiscotée
en fin de vie
courageuse
compression
du
temps qui s'évade
encore
et encore d'une
extension
moins grave
que
d'une suppression
oppression
illimitée
de
l'espace indifférent
à
l'homme trop enclin
à
distinguer sa vision de
face
pour sortir sa queue
tête
dépliée renversée
et
ramassée sur un corps
agacé
un corps ôté de
sa
scatologie mortifère
saccadé
ce corps est
enclin
à des soubresauts
irréfléchis
pourrissement
de
la densité du temps
soulevé
vers cette fin
entrain
de s'élever des
deux
pieds pour marcher
verticalement
hauteur
au
non pensant violé
de
ses organes blessés
par
le long défilement
de
la vie qui vaut pour
s'être
déplacé vestibule
ombilic
de ces limbes.
Thierry
Texedre, le 25 mai 2013
mercredi 22 mai 2013
Paysage 2
Tout
porte à croire
que
le temps rend
de
tous ses états
la
vilaine face de
l'homme
encore
trop
près de ce voir
Rendu
possible par
ces
quelques doutes
qui
passent par les
sons
impossible à
oublier
tant l'audible
rentre
dans ces corps
Qui
traînent où les
grandes
étendues
songent
à remplir
l'au-delà
trop proche
pour
déplacer cette
croyance
au vide tu
Taraudé
par l'envie
improvisée
de voir
l'homme
s'étreindra
dans
les bras du vide
crépusculaire
et clos
jusqu'à
cette cavité
Couloir
qui y pénètre
plus
loin au risque
de
ne plus se glousser
de
la moindre ligne
respirée
engouement
du
vestibule membre
Champs réfractaires
se
remplissant du tour
de
roue carré comptent
pour
la récréative vie
abstraction
action que
renvoie
l’immense rêve
Thierry
Texedre, le 22 mai 2013.
jeudi 16 mai 2013
dimanche 12 mai 2013
Du sang indécent
Sur
le sang
avéré
du lit
honoré
entre
les
lignes de
ces
dessous
indécents
se
livre
la peur
pour
rire du
grand
amour
oublié
en coup
de
maître nu
ni
d'avant ni
du
dedans nié
ce
sang lent
va
louant les
anges
d'avaler
par
tant de cris
évanouis
la vie
pour
la vider
de
ses poux
puants
en râle
sanguinaire
là
est
l'oraison
funèbre
tout
en
chantant
l'étreinte
tirée
de
ce spectre
pubis
entouré
de
quelle nuit
du
désespoir
au
milieu tiré
ce
trait posé
rosi
et béat
pour
passer
un
temps par
dessus
cul et
dentelle
pliée
sous
les deux
rondeurs
du
derrière
bombé
impressionné
devant
ce grand
échalas
de verge
vestige
de l'art
vestibule
du
fond
indécent
de
l'âme hurlée
d'un
viol attrapé
par
tout ce mal
aisé
de l'infini
fisté
finalement.
Thierry
Texedre, le 12 mai 2013
lundi 6 mai 2013
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