samedi 25 mai 2013

Travelling












Catatonie du temps
roué de coups par
cet orgasme envoûté
de corps destitué va
vers ces oripeaux qui
sont entassés froissés
et déchirés avant de
passer ces derniers
instants dans les affres
de ces flammes trop
rouges pour sortir la
respiration risquée de
la danse incandescente
et compulsive là est
le risque inespéré de
se passer d'une mémoire
trop fragile pour tenir
dans la durée de cet
enfer notoire né de la vie
de cette petite respiration
tarabiscotée en fin de vie
courageuse compression
du temps qui s'évade
encore et encore d'une
extension moins grave
que d'une suppression
oppression illimitée
de l'espace indifférent
à l'homme trop enclin
à distinguer sa vision de
face pour sortir sa queue
tête dépliée renversée
et ramassée sur un corps
agacé un corps ôté de
sa scatologie mortifère
saccadé ce corps est
enclin à des soubresauts
irréfléchis pourrissement
de la densité du temps
soulevé vers cette fin
entrain de s'élever des
deux pieds pour marcher
verticalement hauteur
au non pensant violé
de ses organes blessés
par le long défilement
de la vie qui vaut pour
s'être déplacé vestibule
ombilic de ces limbes.



Thierry Texedre, le 25 mai 2013 

mercredi 22 mai 2013

Paysage 2




Tout porte à croire
que le temps rend
de tous ses états
la vilaine face de
l'homme encore
trop près de ce voir

Rendu possible par
ces quelques doutes
qui passent par les
sons impossible à
oublier tant l'audible
rentre dans ces corps

Qui traînent où les
grandes étendues
songent à remplir
l'au-delà trop proche
pour déplacer cette
croyance au vide tu

Taraudé par l'envie
improvisée de voir
l'homme s'étreindra
dans les bras du vide
crépusculaire et clos
jusqu'à cette cavité

Couloir qui y pénètre
plus loin au risque
de ne plus se glousser
de la moindre ligne
respirée engouement
du vestibule membre

Champs réfractaires
se remplissant du tour
de roue carré comptent
pour la récréative vie
abstraction action que
renvoie l’immense rêve

Thierry Texedre, le 22 mai 2013.



dimanche 12 mai 2013

Du sang indécent




Sur le sang
avéré du lit
honoré entre
les lignes de
ces dessous
indécents se
livre la peur
pour rire du
grand amour
oublié en coup
de maître nu
ni d'avant ni
du dedans nié
ce sang lent
va louant les
anges d'avaler
par tant de cris
évanouis la vie
pour la vider
de ses poux
puants en râle
sanguinaire là
est l'oraison
funèbre tout
en chantant
l'étreinte tirée
de ce spectre
pubis entouré
de quelle nuit
du désespoir
au milieu tiré
ce trait posé
rosi et béat
pour passer
un temps par
dessus cul et
dentelle pliée
sous les deux
rondeurs du
derrière bombé
impressionné
devant ce grand
échalas de verge
vestige de l'art
vestibule du
fond indécent
de l'âme hurlée
d'un viol attrapé
par tout ce mal
aisé de l'infini
fisté finalement.



Thierry Texedre, le 12 mai 2013